La berline de luxe A8 3.2 FSI propose désormais une motorisation essence à injection directe. Son six cylindres de 260 chevaux est ainsi capable de marier performances, harmonie de fonctionnement et sobriété. Par rapport à son prédécesseur de 3 litres, l’A8 3.2 FSI a gagné 40 chevaux.
V6 de pointe
Le bloc de l’A8 3.2 FSI est un V6 compact et ultramoderne qui développe 191 kW (260 ch). Cette motorisation possède une injection directe FSI avec alimentation régulée en fonction des besoins, 4 soupapes par cylindre, une tubulure d'admission variable et un calage variable en continu des arbres à cames d'admission et d'échappement. Ce V6 atteint sa puissance maximale au régime de 6500 tr/min tandis que son couple maximal de 330 Nm est disponible dès 3250 tr/min.
Version d’accès
Ce moteur à « la pointe de la technique » constitue en fait une version d'accès au vaisseau amiral de la marque aux quatre anneaux. Fidèle à ses convictions, l'Audi 3.2 FSI est proposée tant en traction avant qu'en transmission intégrale permanente quattro. Secondée par une boîte de vitesses à variation continue multitronic, la traction avant franchit la barre des 100 km/h en 7,7 s et sa vitesse est limitée électroniquement à 250 km/h. Ces mêmes chiffres valent pour la version quattro équipée de la boîte de vitesses tiptronic à six rapports. En fait, la version traction avant est combinée d'office à une transmission automatique à variation continue multitronic. La version quattro, elle, est équipée d'une boîte tiptronic à six rapports. L'A8 3.2 FSI est également disponible avec deux empattements : en version courte de 2.944 mm et longue de 3.074 mm (+ 130 mm).
Moins de 10 litres
En jumelant le moteur et une carrosserie légère en aluminium sur base de l'ASF, la consommation se limite à 9,8 l/100 km en moyenne (traction). En outre, plus de 90 % du couple maximum est disponible sur une vaste plage de régimes comprise entre 2400 et 5500 tr/min. Ce qui permet une conduite économique. En plus, cette performance de couple, exploitable jusqu’à 7200 tr/min, permet à l’Audi de réagir puissamment aux sollicitations de l'accélérateur. Dans le cas de ce V6, le carburant est acheminé directement dans les chambres de combustion via un système d'injection à haute pression à rampe commune alimenté par une pompe monopiston. Celle-ci ne fournit au système que la quantité de carburant exactement nécessaire à l'obtention de la pression de fonctionnement, à savoir, entre 30 et 100 bars. La combinaison d'une géométrie optimale des chambres de combustion, de la précision - à la milliseconde près - de l'injection et de la turbulence adaptée de l'air d'admission a permis une augmentation significative du taux de compression. La dépollution est confiée à deux catalyseurs à âme en céramique installés près du moteur.
Compact
Le moteur V6 de 3,2 l en aluminium a été conçu de façon à être le moins encombrant possible. Il affiche une longueur de 360 mm, une largeur de 430 mm et un poids de 169,5 kg. Fidèle à l’architecture maison des moteurs en V, les cylindres sont disposés à 90° tandis que l'entraxe des cylindres est de 90 mm. La cylindrée de 3123 cm³ est obtenue à partir d'un alésage de 84,5 mm et d'une course de 92,8 mm. De plus, les ingénieurs se sont attaché à mettre au point un système d'échappement précis. Il apporte alors un avantage supplémentaire : une sonorité typique de six cylindres, qu’Audi caractérise de « sportive mais jamais envahissante ».
Équipements supplémentaires
La calandre Singleframe avait fait ses débuts dans la série A8 en janvier 2004 sur la version 12 cylindres. Désormais, elle orne aussi les 6 et 8 cylindres de la berline de prestige de la marque aux quatre anneaux. Ce design caractéristique est également présent dans le cockpit de l’A8 avec un volant arborant en son centre un trapèze stylisé. Simultanément à l'introduction de la nouvelle motorisation et à l'adoption de la nouvelle proue, de nouvelles technologies novatrices font leur apparition en A8. Pour la première fois, en option, la combinaison de l’éclairage dynamique en virage, des feux multidirectionnels et des feux de jour se retrouve sous l’écran des phares Xénon Plus. Le module de phare de l’éclairage dynamique en virage pivote de manière adaptée à la vitesse en fonction de l’angle de braquage du volant (d’un maximum de 15 degrés pour le phare intérieur au virage). L’éclairage multidirectionnel est intégré dans le bloc optique entre les feux de route et de croisement. Il s’allume automatiquement lorsque, à une vitesse inférieure à 70 km/h, le conducteur actionne les clignotants ou braque le volant à un angle important. Le nouveau cap est déjà éclairé avant même que le véhicule ne change de direction. De plus, le système active automatiquement les deux projecteurs additionnels lorsque la marche arrière est engagée, ce qui facilite les manœuvres de stationnement. Déjà disponible à la commande, cette berline de luxe arrivera sur nos routes durant le seconde semestre.
© Olivier Duquesne
Source : Audi