François Piette

2 OCT 2005

Audi Q7 hybride : pour gagner 13 %

Il est indéniable qu’en arrivant parmi les derniers sur le marché du SUV, Audi se devait de proposer un produit attractif. On y trouve modularité, sportivité et look. Audi a aussi présenté une version hybride. Il est vrai qu’en ces temps difficiles, ce type de propulsion peut aider à l’image du véhicule de loisirs à transmission intégrale. Batterie légère Sous le capot du Q7 hybride, on trouve un moteur à injection directe d’essence, le V8 FSI 4.2, développant 350 chevaux (257 kW). Son couple affiche 440 Nm. Le moteur électrique de 32 kW, avec un couple de 200 Nm, se trouve entre le V8 et le convertisseur de couple de la boîte automatique. En plaçant le moteur électrique à cet endroit, les concepteurs de ce véhicule ont su lui laisser ses 3 rangées de sièges. La batterie poids plume au nickel - hydrure de métal est logée à l’arrière, sous le plancher de chargement. Les deux groupes motopropulseurs peuvent bien sûr fonctionner ensemble ou séparément grâce à un mécanisme de débrayage. Gestion de l’énergie La coordination des deux moteurs passe évidemment par l’électronique sophistiquée. Pour définir le type d’énergie à utiliser, elle prend en considération les ordres du conducteur (accélération, freinage, position du levier de la Tiptronic 6 vitesses), l’état de charge de la batterie et les impulsions de l’ESP. Soit l’Audi roule seulement à l’électricité (vitesse maximale : 30 km/h), soit avec le thermique seul, soit avec les deux énergies. Et de bien entendu, un écran permet de vérifier tout cela en temps réel. Comme tout bon hybride, la décélération et le freinage permettent de récupérer l’énergie cinétique et la stocker dans le système pour recharger la batterie. Performante Le V8 et le moteur électrique permettent à cette version du Q7 de passer de 0 à 100 km/h en 7,4 secondes. À titre de comparaison, l’Audi Q7 avec le seul V8 réussit le même exercice en 8 secondes. La reprise de l’hybride est du même acabit : 7 secondes pour passer de 80 à 120 km/h en cinquième. Soit un gain de 25 %. Il ne faut pas oublier que cette longue voiture pèse quand même 2410 kg. La transmission intégrale quattro et le puissant V8 ne sont évidemment pas des gages de sobriété absolue au volant. On peut se dire que l’hybride va arranger les choses. Les chiffres donnent un gain de consommation moyenne de 13 % par rapport au modèle de série dont cet hybride est dérivé... Ce qui nous donne quand même 12 litres aux 100 km de moyenne ! Le TDI ne doit donc pas se faire de souci. © Olivier Duquesne

Source : Audi
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