Bas Leinders est le dernier pilote belge à avoir piloté une Formule 1 en essais libres dans le cadre des Grands Prix. Le résultat d’une carrière fructueuse en monoplace qui a commencé en karting. On ne pouvait pas espérer meilleur président du jury du RACB National Team.

Que pensez-vous du concept RACB National Team ?

« C’est une initiative que je soutiens à 100%. Depuis longtemps, je défends l’idée que la Fédération qui gère le sport automobile belge doit s’impliquer davantage pour aider les jeunes. Désormais, le RACB va non seulement organiser une sélection pour détecter un pilote talentueux mais va également l’encadrer par la suite. Ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir contribuer à l’éclosion de ces espoirs. »

C’est donc une belle opportunité pour les jeunes, en particulier les pilotes de karting ?

« Evidemment. Pouvoir intégrer le RACB National Team, c’est acquérir des chances supplémentaires pour débuter en sport automobile. Je pense sincèrement que décrocher son premier budget pour rouler en monoplace est un cap aussi difficile que de réunir des sponsors pour débarquer en Formule 1. »

Le message est donc clair : inscrivez-vous !

« Le RACB National Team est une opportunité exceptionnelle pour les pilotes de karting, mais je veux également préciser que si un pilote ne décroche pas le volant en 2009, il ne doit pas se décourager pour autant. Il pourra se représenter l’année suivante s’il entre toujours dans les critères d’âge. »

Quels conseils donnerez-vous au lauréat ?

« Je ne veux pas spécialement donner des conseils. Chaque pilote possède sa propre personnalité et évolue dans un contexte particulier. Il doit se former par lui-même, tirer profiter de toutes les expériences, qu’elles soient positives ou négatives. Par contre, je serai ouvert au dialogue, je donnerai mon avis, mon point de vue, je n’hésiterai pas à faire bénéficier ce pilote de mon expérience s’il me sollicite. »

Vous pensez qu’on peut revoir un Belge en Formule 1 ?

« J’en suis persuadé. Notre pays a toujours compté d’excellents pilotes, il n’y a pas de raison que ce ne soit plus le cas. Mais notre pays souffre, de manière générale, d’un gros défaut : le négativisme. Personnellement, je me bats contre cette mentalité. »