François Piette

21 SEP 2005

Juste ce qu’il faut

La version 118i est arrivée fin 2004 pour compléter l’offre de la Série 1. Une motorisation qui nous a montré que BMW sait jouer l’équilibriste entre plaisir et raison. En effet, cette Série 1-là a su montrer du caractère mais aussi beaucoup de discipline.

On pensait que le compromis était un sport typiquement belge. BMW nous montre, avec la 118i, que c’est aussi une spécialité bavaroise. Sauf qu’ici plutôt que d’avoir que des mécontents, on n’a que des personnes satisfaites. Laissez-nous vous expliquer pourquoi.

Réconforter

On le sait grâce à notre précédent essai des 118d et 120i, la petite BMW est la seule propulsion de son segment. Ce choix technique apporte du piment à la conduite mais fait aussi peur à certains, surtout si la motorisation est puissante. Pourtant, la Béhème ne risque pas de partir en toupie sur un coup de tête, le châssis et l’électronique (contrôles de stabilité et de traction) se chargeant de la laisser sur les rails. Toutefois, quand la puissance est là, parfois, on sent l’arrière chasser un peu, surtout sur route humide. La 118i a le mérite d’éviter ce genre de situation si on ne la provoque pas. Car, finalement, son moteur de 129 ch est ni trop puissant, ni trop faible.

4 cylindres

Le bloc de 1995 cm³ à 4 cylindres en ligne et 16 soupapes développe 95 kW / 129 ch. De plus, la BMW 118i dispose des mêmes attributs techniques que sa sœur à essence 120i. C’est à dire la commande intégralement variable des soupapes sans papillon d'étranglement (Double Vanos avec Valvetronic). Pour la transmission, on avait droit à une boîte manuelle à 5 rapports seulement, mais il existe une BVA à 6 vitesses au catalogue. Cette version autorise une vitesse maximale de 208 km/h et un passage de 0 à 100 km/h en 9,4 secondes. La 118i reste donc une sportive, mais une sportive sage. La relance n’est pas pénible non plus avec son couple de 180 Nm disponible à 3250 tr/min.

Douce

Cette motorisation se montre aussi plus économe que la 116i avec une consommation mixte moyenne de 7,3 litres (CO2 : 176 g). Surtout qu’ici on ne devra pas pousser le moteur excessivement pour relancer la mécanique ou aborder un dépassement. Un excellent compromis on vous disait. Et puis, la Série 1 a de la gueule. Le plaisir on l’a aussi en sortant de la voiture ou simplement en la regardant devant chez soi. Dommage qu’il soit difficile de s’asseoir à trois derrière. Et puis, on trouve que cette 118i a un petit cachet qui peut la rendre très attractive pour une clientèle féminine… Même si près de 22.000 euros – sans les options - pour une deuxième voiture, cela reste un luxe. Ceci dit, c’est certainement, avec la 118d, la Série 1 avec le meilleur rapport qualité-prix.

© Olivier Duquesne

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ