Un petit « s » qui change pas mal de choses. Voulue plus sportive, plus libérée, la 335is affiche des atours et un contenu pour le moins attirants… Mais ce package charmeur n’est malheureusement pas destiné à l’Europe ! Du moins, pour l’instant ? Heureux Américains, dans tous les cas…
Loin de toi, M3
Située un cran au-dessus de la 335i avec sa petite vingtaine de chevaux supplémentaires (325 au lieu de 306), la 335is reste tout de même fort éloignée de la superlative M3, qui affiche 420 chevaux ! Alors forcément, de l’extérieur, la sportive 335is affine ses muscles, mais reste éloignée de la bodybuildée M3. Pas de boursouflures au programme, mais quelques touches bien senties : des haricots de calandre entourés de noir, de même que les rétroviseurs, un kit aérodynamique M, composé de jantes, jupes,… A l’intérieur, un pédalier en aluminium, un volant, un pommeau de levier de vitesses et des sièges spécifiques finissent la touche spécifique.
Pour une poignée de chevaux
Le moteur est l’excellent 6 cylindres en ligne de 3 litres et suralimenté par deux turbos. Il peut être accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports ou, sur option, une boîte à double embrayage et 7 rapports, déjà vue sur la M3. La puissance ressort ici à 325 chevaux à 5.900 tr/min. Mais c’est la valeur de couple qui mérite surtout le coup d’œil (ou de pied droit…) : 450 Nm de 1.500 à 5.000 tr/min ! Et pour plus de muscle encore, une fonction overboost fait grimper cette valeur momentanément à plus de 500 Nm ! De quoi garantir un 0 à 60 miles (96 km/h) en 5 secondes pour la 335is coupé à boîte auto.
Sonorité rauque et profonde
BMW a particulièrement soigné la sonorité de l’échappement, avec des grondements rauques qui s’échappent des deux sorties. Une mélopée qui s’apprécie surtout vitres abaissée ou, mieux, toit replié dans le cas du cabriolet ! BMW précise toutefois que, aussi gutturale soit-elle, cette sonorité ne vient nullement troubler le confort à vitesse de croisière.