Caroll, c’était un personnage entier, au physique massif et aux manières typiquement texanes. Une figure du sport automobile, mais également un touche-à-tout capable de passer de l’élevage des poulets au pilotage d’une Aston Martin au Mans…
Pilote à ses heures
Né le 11 janvier 1923, Caroll Shelby aura très vite tâté de la compétition automobile. Son coup de volant prodigieux lui aura permis de se faire remarquer auprès des plus grands ! Parmi ses grandes victoires, comment ne pas citer celle des 24 heures du Mans 1959, au volant d’une Aston Martin DBR1 en compagnie d’une autre légende, Roy Salvadori. Pourtant, petit-à-petit, cette personnalité hors du commun délaisse le volant pour la conception même des voitures.
Plus fort que Ferrari
Son but ? Battre les invincibles voitures européennes, Ferrari en tête, mais avec des moyens nettement plus rustiques et meilleurs marchés. Ainsi naîtra l’AC Cobra, sorte d’hybride entre un gracile roadster anglais (ce qu’elle était à la base) et un monstrueux hot-rod (ce qu’elle est devenue). Rigoureusement indomptable par le commun des mortels, son jouet finira par éclabousser la force de frappe européenne.
Ford
Mais Caroll, c’est aussi un sorcier de génie, capable de donner des ailes aux produits de série. Ainsi, une Mustang passée entre ses mains devient une véritable icône, grappille des chevaux, durcit ses suspensions et n’amuse plus la galerie sur circuit ! Après quelques infidélités à Ford, Caroll revient en tant que conseiller et collabore au développement de la Mustang Shelby actuelle.
Chapeau bas et merci l’artiste !