Jamais nous ne saurons si ce projet a vraiment été à l’ordre du jour et si une commercialisation a été envisagée. Toujours est-il que cette SLA présentait un intéressant ticket d’entrée dans le monde des roadsters Mercedes, jusque-là toujours monopolisé par les SLK (devenus SLC) et SL. Basée sur la Classe A, elle s’animait donc via ses roues avant. Elle reprend d’ailleurs le 4 cylindres de 1,9 l de la Classe A de l’époque et disposait d’une puissance relativement modeste de 125 chevaux.

Son design audacieux s’étale sur une longueur qui peut paraître comme ridicule aujourd’hui : 3,77 mètres de long ! Mais surtout, c’est son faciès qui surprend, avec un capot passablement torturé. Ce dessin fera pourtant carrière chez Mercedes, car ce museau semblant hérité de la F1 finit par apparaître sur la SLK de 2004.