De Tomaso… Un nom qui sonne glorieusement aux oreilles, qui rappelle les Pantera, Mangusta et autres. Un nom qui suscite l’émotion car il est généralement associé à une véritable supercar, à la sculpturale ligne transalpine, et au généreux cœur américain. Deauville, dans l’histoire, c’est synonyme d’un compromis vaguement réussi entre sport et confort. Aujourd’hui, la résurrection de la marque pose quelques questions…
Adieu au sport…
De berlinette deux places à moteur arrière, il n’en est certes plus du tout question. Au contraire, la marque renaît de ses cendres via un SUV aux lignes pataudes, banales et pour tout dire, faisant injure aux glorieuses années de la marque. Dans l’habitacle, le constat semble relevé, mais ce SUV ne comptera que cinq places assises… A comparer aux sept sièges de la concurrence, l’Italienne démarre avec un certain handicap !
V6 Turbo
Sous le capot, on retrouve un V6 turbo essence de 2.8 l et délivrant 300 chevaux pour 400 Nm. La boîte automatique à 6 rapports est imposée, à l’instar des quatre roues motrices. A en croire les rumeurs, un V8 de plus de 350 ch et un V6 diesel de 250 chevaux seraient dans le pipeline…
Alors certes, pour avoir une chance de survie, il faut bien s’installer sur un créneau porteur ! Pourtant, on aurait bien vu une petite compacte survoltée, à l’instar des Innocenti de Tomaso Turbo de la fin des années 70. C’est historique et aujourd’hui, c’est un segment qui marche !