En BTCS, à Dijon, l'équité sportive n'a peut-être pas été tout à fait respectée. En effet, la Silhouette BMW de Vanbellingen et Coens n'aurait logiquement pas dû s'imposer en première manche. Malgré tout, l'équipe engageant les deux Mégane Trophy de Vosse-Bouvy et Mollekens-Defourny voulait autant que possible demeurer positive après ce week-end mitigé en terre française. Lors de la première manche, les Mégane du DRT auraient dû signer le doublé. Elles franchiront le drapeau à damier avec un doublé… moral. « Je suis déçu par l’organisation, » avouait Gilles Terlinden. « Une faute du préposé au feu à la sortie de la pitlane, libérant la BMW de Damien Coens alors qu’il aurait dû attendre au rouge que passe toute la file derrière la safety car, nous a coûté le doublé lors de la première course. Sixième à la fin du relais de Steve Van Bellingen, la Silhouette n°21 s’est soudainement retrouvée avec 23 secondes d’avance sur nous. Un beau cadeau. Sans parler que cela a encore cafouillé ensuite avec la safety car empêchant Kurt de rattraper son retard sur la piste. Du grand n’importe quoi ! Grâce à cela, Vanbellingen-Coens ne pointent qu’à un point de nous au championnat alors qu’ils ne devraient jamais se trouver là. J’espère qu’on ne devra pas reparler en fin d’année des points qu’on nous a volés ici. Car au lieu de prendre 8 unités à Bouvy-Vosse, la Béhème aurait dû en perdre minimum trois lors de cette manche. Ce qui fait tout de même une différence de onze points, treize par rapport à Defourny-Mollekens. C’est beaucoup. » Lors de la deuxième manche, la Mégane n°3 se vengeait en s'imposant avec une belle avance. « Je suis très content, Didier et Kurt ont fait le week-end parfait, » poursuit le patron du DRT. « Avant la sortie de la safety car, Kurtje avait déjà creusé une avance de 23 secondes. Et Didier a maintenu la cadence en fin de course, sans jamais passer sous le pivot. Bravo ! On est ravi de constater aussi que durant cinq jours à Dijon, nos voitures n’ont pas rencontré l’once d’un souci mécanique. De bon augure pour les 12 Heures. » Avec une troisième (logiquement 2ème) puis 5ème place, la n°2 de Vosse-Bouvy a tout juste atteint l’objectif fixé : garder la tête du championnat et embarquer un minimum de poids (15 kilos) avant les 12 Heures. « En première manche, j’ai prudemment suivi les trois pilotes en bagarre devant moi, sans prendre les mêmes risques qu’eux dans le trafic, » racontait Vincent Vosse. « La tactique du team nous faisant ravitailler en même temps au moment où la safety car rentrait était parfaite. Malheureusement, Fred a perdu quelques secondes en accrochant son harnais. On aurait dû faire un et deux, mais nous n’allions tout de même pas porter réclamation contre notre ami le pasteur Damien Coens ! » Relégué au 27ème rang sur la grille après avoir été pénalisé de 20 places pour être passé 16 millièmes sous le temps pivot aux essais, Fred Bouvy prit un départ d’enfer en 2ème manche. Septième après un tour seulement, le Bruxellois prenait la tête de l’épreuve au 6ème passage : « Quel pied ! On devrait faire des grilles inversées. C’est trop top de remonter ainsi au milieu du peloton, » se réjouissait un Bouvy toujours positif. « Malheureusement, à la moitié de mon relais, Tim Verbergt, toujours un peu trop chaud, m’a poussé en tête-à-queue au moment de me doubler. Le temps de redémarrer et j’avais perdu 25 secondes. » Un retard que Vincent ne parvint jamais à combler, le Verviétois perdant la 4ème place au profit de la Jaguar à l’entame du dernier tour. Au championnat : 1. Bouvy-Vosse et Radermecker-Thiry 175 ; 3. Vanbellingen-Coens 174 ; 4. Hemroulle-Verbergt 151 ; 5. Defourny-Mollekens 134 Championnat des marques: 1. Renault 74; 2. BMW et Jaguar 63; 4. Audi 48 ; 5. Peugeot 39