Après les versions fourgon destinées au transport de marchandises, le nouveau Fiat Scudo se décline désormais en modèles destinés au transport de personnes. Et si le Scudo Combi Standard se limite au transport des équipes d’opérateurs avec leurs équipements de travail, les versions Panorama se rapprochent clairement de l’univers des monospaces. Deux exécutions du Scudo Panorama sont proposées dans la gamme : Family et Executive. Comme son nom l’indique, la première est destinée aux familles nombreuses à la recherche de grands espaces. Quant au Scudo Panorama Executive, il a été conçu pour les services de transfert haut de gamme de la clientèle d’affaires (services de navette pour hôtels/aéroports, location avec chauffeur).
Vue panoramique
En fonction du type d’empattement (long ou court), la Scudo Panorama peut emmener entre 5 et 9 personnes avec plus ou moins de bagages. Suivant les versions, le compartiment de charge a une capacité maximale de 770 litres (configuration 8/9 places), soit environ 200 litres de plus que les monovolumes concurrents. De plus, grâce à la possibilité de rabattre, de replier et de retirer les sièges des deuxièmes et troisièmes rangées, on peut facilement moduler l’intérieur en fonction des besoins.
Avec un nom pareil, le Scudo Panorama avait intérêt à assurer un maximum de visibilité à ses occupants. Pari tenu, notamment grâce aux immenses surfaces vitrées (de 5,5 à 5,8 m2 selon l’empattement). Rien que le pare-brise avant représente, à lui seul, 1,68 m2. Idem à l’arrière, avec une lunette de 0,76 m2. Et pour que tout le monde profite du paysage, Fiat a rehaussé les sièges des deuxièmes et troisièmes rangées de 7 et 10 cm.
Pratique et ergonomique
Destiné à transporter de nombreux passagers, le Scudo Panorama se devait naturellement d’être pratique à l’usage, notamment en offrant de nombreux espaces de rangement. Grâce à la hauteur du véhicule (qui reste malgré inférieure à 1,9 mètre, ce qui est important dans les parkings souterrains), une vaste capucine a pu être aménagée sous le pavillon. Console centrale, planche de bord, portes, dos des sièges… On peut déposer des objets dans tous les coins. Et pour surveiller les enfants, un deuxième rétroviseur intérieur a été aménagé.
En matière de position de conduite non plus, le Scudo Panorama n’a pas grand-chose à envier aux monospaces. Le volant est réglable en hauteur et en profondeur sur 40 mm, et le siège conducteur est réglable en hauteur. Le levier de vitesse situé sur la planche de bord tombe bien en main, et l’écran multifonctions (qui peut intégrer un GPS) est parfaitement lisible.
Equipement à la carte
Pour bien se rendre compte que le Scudo Panorama n’est plus vraiment une camionnette dans le sens « basique » du terme, il suffit de jeter un coup d’œil à la liste des équipements. On y trouve un système de climatisation bizone (manuel ou automatique), un régulateur/limiteur de vitesse, des capteurs de pluie et de luminosité, des radars de recul ainsi qu’un système sans fil Bluetooth pour le téléphone. En fonction de vos envies, vous pouvez donc plonger la main dans un panier d’options plein à craquer…
En option également : la suspension arrière pneumatique. Gage d’un confort de haut niveau, elle assure un réglage automatique de l’assiette dans toutes les conditions de chargement. La gamme comprend également des suspensions pneumatiques avec garde au sol du plateau réglable manuellement pour faciliter le chargement et déchargement des bagages (+/- 5 cm).
Boîte 6
Pas de surprise sous le capot du Scudo Panorama qui hérite des mêmes motorisations que ses cousins de chez PSA (Peugeot Expert et Citroën Jumpy). C’est le cas notamment du 2 litres Multijet de 120 chevaux constituant, selon nous, l’offre la plus homogène. Très proche en agrément et en performances de la version 140 ch (136 ch en Belgique pour des raisons fiscales), il bénéficie lui aussi d’une boîte six vitesses, ce qui permet de diminuer la consommation et le niveau sonore sur autoroute.
En matière de comportement routier, la direction assistée électro-hydraulique (hydraulique seulement avec le moteur 1.6 de 90 ch) est parfaitement adaptée au véhicule dans le sens où elle se montre légère lors des manœuvres tout en se durcissant progressivement avec la vitesse. Incisif et pas trop sous-vireur compte tenu du caractère utilitaire de l’engin, le train avant est nettement plus convaincant que le train arrière (pont de torsion) qui met les vertèbres des passagers à rude épreuve lorsque la route se dégrade. Il faut bien qu’il reste quelque chose aux monospaces…
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