François Piette

31 OCT 2007

Freddy Loix : « Je suis confiant »

A quelques heures du départ du rallye du Condroz, ultime manche du championnat de Belgique, Freddy Loix et Robin Buysmans affichent le sourire. Leur VW Polo Super 2000 est prête à affronter le gratin de la compétition routière sur les étapes spéciales de la région de Huy. « Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage… » René Georges, le préparateur de la Volkswagen de rallye, a fait de cet adage son approche de la course automobile. En tout cas, les heures de travail se sont multipliées, ces derniers jours, pour que la Polo Super 2000 du Belgian VW Club entame le Condroz en parfaite condition. Dimanche, faut-il le rappeler, Freddy et Robin ont disputé le JMC Rally, une épreuve provinciale qui se déroulait dans la région de Jalhay : « Je suis ressorti enchanté du comportement du moteur, racontait Loix à l’issue de cette course. Les techniciens ont effectué un travail remarquable. Le trou dont souffrait le 2.0 atmosphérique à l’accélération a disparu. J’ai pu le vérifier dans les chemins étroits et tortueux qui nécessitaient sans cesse la relance de la mécanique. » Sur le plan chronométrique aussi, Freddy a pu constater l’amélioration : « Toute la journée, nous avons contesté la victoire à Larry Cols qui roulait dans « son jardin » au volant d’une Groupe A turbocompressée dernier cri. En 94 km de spéciales, il nous a devancés d’une seconde seulement. » Le jour et la nuit Ce mardi, Loix était à nouveau à pied d’œuvre. « Cette fois, nous avons mis au point les suspensions de la Polo S2000, raconte le membre du Belgian VW Club. En 90 km environ, nous avons défini les réglages des amortisseurs afin d’offrir à la Volkswagen une parfaite stabilité. Comme la météo était incertaine, nous avons rencontré des routes tantôt humides, tantôt sèches. Des conditions auxquelles on risque fort d’être confronté ce week-end, dans la région hutoise. » Au terme de cet après-midi d’essai, Freddy affichait un large sourire… «C’est fou ce que cette VW Polo a progressé en un an », explique-t-il. « Par rapport à la Super 2000 qui m’a servi de voiture ouvreuse au Condroz 2006, c’est le jour et la nuit. A Ypres, notre Volkswagen tenait la comparaison avec les autres voitures du même type et, depuis juin, elle s’est encore améliorée. Je pense qu’il en sera de même ce week-end. Bien sûr, il faut rester modeste. Le Condroz est une épreuve très difficile, où les changements d’adhérence et les pièges sont nombreux. S’il pleut, les meilleures Groupe N vont également se mêler à la lutte. Mais je suis confiant !»
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