Lexus IS 250
Il s’agit sans doute de la Lexus la plus gratifiante et la plus vivante à conduire. Son moteur V6 essence de 2.5 litres délivre 208 chevaux, soit un très beau rendement. Il peut être accouplé à une boîte manuelle ou automatique (la cas de notre monture), mais dans tous les cas, elle comportera 6 rapports. Très douce, celle-ci peut être de plus, pilotée par des palettes situées derrière le volant. L’ensemble se montre d’une douceur remarquable, même si le moteur se révèle un peu creux à bas régime. Ses montées dans les tours sont accompagnées d’un léger feulement, qui ne laisse planer aucun doute quant à sa finesse de fonctionnement.
Le contact avec la route est franc, la direction est directe et précise et cette IS s’inscrit franchement dans les virages. Le tout dans un confort logiquement plus ferme que dans une LS, mais qui reste néanmoins parfaitement acceptable.
Lexus RX 400 h
Avec son V6 de 3,3 litres essence accouplé à un moteur électrique, le RX fait sans aucun doute figure d’original dans le segment des SUV, où les groupes hybrides ne sont pas encore légion. Démarrer un tel engin est toujours aussi surprenant : presser le bouton de démarrage ne semble avoir d’autres effets que d’allumer des diodes au tableau de bord. Aucune vibration, aucun bruit. Et pourtant, il suffit de presser l’accélérateur pour mouvoir l’ensemble, dans un mutisme absolu.
La puissance est immédiate, la boîte CVT se chargeant de lisser la puissance. Les moteurs essence et électrique fonctionnent main dans la main, s’alternant, l’un rechargeant l’autre, voire tournent de concert pour un surcroît de vigueur. Toutefois, tout n’est pas rose et on pourra tout de même lui reprocher un moteur essence relativement sonore, une direction collante et un comportement routier pataud.
Lexus SC 430
Plus toute jeune, la SC 430 est l’unique Lexus décapotable disponible au catalogue. Avec son toit rigide escamotable, elle s’annonce comme la compagne idéale des longs trajets. Il y a même deux places à l’arrière… Mais elles sont rigoureusement inutilisables, l’espace aux jambes étant proche du zéro absolu.
A l’usage, cette SC est agréable à manier en douceur. Silencieuse, elle offre un superbe confort à ses occupants, sa suspension filtrant les aspérités et la climatisation diffusant de l’air frais avec délicatesse. Profiter du V8 de 4,3 litres et de ses 286 chevaux ne fait que désunir l’harmonie de l’ensemble. Le châssis se montre alors insuffisamment rigide, se tordant sur les bosses, la direction est trop peu précise et collante, et, enfin, la boîte ne sait trop sur quel rapport fonctionner… Une seule solution pour retrouver une certaine sérénité à bord : ralentir et profiter de l’ambiance printanière.
Lexus LS 460
Véritable paquebot de la route, cette Lexus a récemment fait peau neuve pour mieux affronter la récente Mercedes Classe S. La nippone entend non pas concurrencer l’allemande, mais bien la surpasser. Suréquipée, disposant d’un attirail technologique impressionnant, cette Lexus a tout misé sur le confort à bord.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est réussi ! Installé à l’arrière, avec un chauffeur s’occupant de la conduite et faisant son travail avec calme et douceur, la Lexus se montre superbement silencieuse et confortable. Avec tous les gadgets présents, les passagers ne risquent pas de s’ennuyer ! Au volant, c’est un peu différent : l’engin est large et insuffisamment amorti, quelque soit le mode sélectionné (sport, normal ou confort). Le moteur (V8, 4,6l, 381 chevaux) fait preuve d’une très bonne volonté mais boit plus que de raison. Quant à la boîte à 8 vitesses, elle hésite constamment entre plusieurs rapports. A vérifier dans le cadre d’un essai plus approfondi.