La M5 touring s’adresse aux pères de famille attentionnés, transportant régulièrement des objets encombrants et qui ont toujours rêvé de devenir pilote de Formule 1. Comme la berline, elle se distingue des autres série 5 par ses boucliers retravaillés, des extracteurs d’air sur les ailes, les quatre sorties d’échappement, les jantes majorées et, surtout, un fantasmagorique V10 sous le capot… D’une cylindrée de 5 litres, il fournit la bagatelle de 507 chevaux… En général… Car c’est là que se situe le haut degré technologique de cette BMW : tout, ou presque, est réglable selon vos envies. Du réglage de la fermeté de la suspension à celui de la vitesse de passage des vitesses de la boîte robotisée SMG, tout est possible. Y compris changer la cartographie moteur, et passer du mode normal au mode supersonique, faisant grimper la puissance de 400 aux 507 chevaux de la fiche technique.
La perte en performances pures par rapport à la berline est restreinte et, de toute manière, insignifiante sur la route. Seulement 4,8 secondes sont requises pour atteindre 100 km/h et la vitesse de pointe est limitée à 250 km/h… Largement de quoi rattraper le retard entre deux embouteillages… Enfin, BMW précise qu’un crochet d’arrimage est disponible en option… Il y aura intérêt à bien arrimer le mobilier de la caravane !
Convertir une BMW série 1 en coupé consiste en bien plus qu’une simple mise à la retraite des deux portes arrière. Les portes avant sont logiquement plus longues, et chose originale, sont dépourvues d’encadrement de vitre ! Comme un coupé ou un cabriolet en somme… Cette petite BMW reste une stricte quatre places avec des sièges plus sportifs. Prévue pour apparaître dans le courant de cette année, cette mini BMW bénéficiera du face lift accordé à la série 1 cinq portes. Ce lifting concernera principalement les faces avant et arrière. Les motorisations seront reprises de la version à 5 portes, avec des puissances revues à la hausse.
Enfin, le système « BMW efficient dynamics » promet jusque 1.000 Nm de couple pour une réduction de consommation de 15 %. La firme bavaroise semble avoir réussi là un compromis impossible, à savoir l’augmentation de la puissance tout en abaissant la consommation. Pour y arriver, un moteur électrique vient en aide au moteur à essence. Mais pas de la même manière que chez les hybrides de Toyota. Fonctionnant de concert, le moteur électrique et le moteur à explosion procurent beaucoup de couple à bas régime et une réponse immédiate à l’injonction du pied droit. Dès que le moteur à explosion a atteint son régime idéal, le moteur électrique se coupe. Pour fonctionner, celui-ci récupère l’énergie cinétique acquise lors d’un ralentissement.
Les deux avantages sont, d’une part l’augmentation significative du couple, et d’autre part une diminution de la consommation pouvant aller jusque 15 %. Celle-ci est tout simplement due au fait que le moteur à essence est aidé dans sa tâche par un autre moteur.
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