Avec 43.158 immatriculations, ce mois de juin accuse une baisse de plus de 9 % face à juin 2012. Dramatique ? Non, car pour des raisons informatiques, un certain nombre d’immatriculations de mai 2012 fut reporté au mois de juin, créant un mois exceptionnel. D’ailleurs, le premier semestre confirme une certaine stabilité (hausse de 1,67 %) face à 2012, ce qui signifie que le secteur est encore fort malade…

Les utilitaires en perte de vitesse

Le climat économique n’est donc toujours pas favorable, ce qui se ressent principalement au niveau des utilitaires lourds. Selon la Febiac, ce secteur « continue de toute évidence à souffrir de la délocalisation des flottes qui, combinée à la faiblesse de la demande de transport, continue à peser sur les immatriculations. »

Des données nettes

Afin de donner un rendu aussi réaliste que possible, la Febiac divulgue les immatriculations nettes, à savoir, des chiffres qui ont été diminués du nombre de véhicules dont l’immatriculation a été annulée dans les 30 jours. Ce qui nous donne un trio qui passe de VW-Renault-Peugeot à VW-Peugeot-Renault pour ce premier semestre. En ce qui concerne le mois de juin, signalons Audi, excellent quatrième devant Citroën, BMW, Opel, Ford, Mercedes et le stupéfiant Dacia.