Après avoir remarquablement démarré la saison de GP2 Series à Barcelone, voici deux semaines, Jérôme D’Ambrosio espère confirmer à Monaco. Le plus récent membre du RACB National Team compte hisser sa monoplace au premier rang en qualification et jouer la victoire dans la première course.
À peine intégré à l’équipe nationale belge que Jérôme D’Ambrosio en a remarquablement défendu les couleurs. Voici quinze jours, à l’occasion du meeting qui lançait la saison européenne en GP2, notre compatriote a brillé dans les deux courses. Lors du premier round, il s’est offert une superbe remontée passant de la 6e place sur la grille de départ à la 3e à l’arrivée au terme d’une lutte acharnée. Et il a grimpé à nouveau sur le podium de la seconde course catalane.
C’est donc à la 2e position provisoire du championnat (ex aequo avec Eduardo Mortara) qu’il abordera le rendez-vous monégasque. «Pour Monaco la recette est à la fois simple et compliquée, précise Jérôme. Plus qu’ailleurs, il importe de réussir une excellente performance en qualification. D’abord parce que les risques d’accrochage au départ sont diminués d’autant mais, ensuite, parce qu’il est difficile de dépasser sans heurts. C’est la raison pour laquelle je compte bien briller lors des essais pour m’extraire au plus vite de la grille de départ et jouer la gagne dans la première course.»
Malgré le côté ‘casino’ du circuit monégasque, Jérôme est ravi d’y faire halte le prochain week-end : «J’adore ce circuit ! Plus que tout autre, il offre son lot de sensations. Vous ne pouvez imaginer l’adrénaline qu’on sent couler à grosses gouttes quand on frôle les rails de sécurité au centimètre près. C’est assez terrible. Il faut sans cesse se cracher dans les mains pour réussir un bon chrono et la plus petite erreur est souvent sanctionnée par une sortie de route rédhibitoire. Mais c’est précisément ce qui fait tout le charme de ce rendez-vous hors normes.»
En grand professionnel qu’il est, Jérôme a préparé la course monégasque dans ses moindres détails : «Une fois le débriefing catalan terminé, j’ai pris la route pour l’Autriche. J’ai passé quatre jours dans le centre de préparation physique que je fréquente régulièrement. Les nombreux voyages en Asie et les essais avant le début de la série européenne du GP2 ne m’ont pas permis de m’entraîner comme je l’aurais souhaité. Ces quatre jours d’entraînement m’ont fait le plus grand bien. »
Une fois au pied du Rocher, Jérôme va reconnaître minutieusement les lieux : «Le trafic est tellement dense qu’il ne sert à rien de louer une voiture ou même un vélo. Rien ne vaut une promenade pédestre pour se rappeler tous les pièges de