Dites simplement “Z”, et le monde motard sait que vous parlez de Kawasaki, tout comme le terme “Ninja” est instantanément associé à la marque verte. Cet héritage génétique a produit une des « Naked » les mieux vendues de ces dernières années. Kawasaki nous dévoile aujourd’hui son héritière, profondément repensée tant sur le plan esthétique que mécanique. Il fallait bien ça face à l’arrivée de nouvelles concurrentes aux crocs de plus en plus acérés, telle la Yamaha FZ1. La catégorie se radicalise, le fun et les sensations prenant une place prépondérante dans l’esprit de ceux qui les conçoivent… Une histoire de gueule Avec sa masse concentrée sur l'avant et ses lignes anguleuses, la nouvelle Z1000 respire la puissance contenue, tout comme un coureur prêt à jaillir des starting blocks. Son allure ramassée et ses formes musculeuses reflètent bien ses prétentions. Dans la catégorie du litre de cylindrée, cette nouvelle Super Naked ne se contente pas d'une esthétique spectaculaire : elle offre de surcroît un ramage en phase avec son look. Des sensations Côté moteur, l'augmentation du couple à bas et moyen régime assurera une accélération plus franche au départ, des sorties de virage plus rapides sur routes sinueuses et une réponse instantanée des gaz lors des dépassements. Le nouveau montant latéral du cadre devraient réduire les vibrations moteur au minimum, tandis que le quadruple silencieux paraît plus impressionnant que jamais. Un peu trop ? Et du sérieux Avec le nouvel habillage, l'ergonomie a été repensée au niveau de la selle, du réservoir et des repose-pieds. Elle offrira une position plus équilibrée et naturelle. Châssis revisité aussi, avec un tout nouveau système de freinage, fort de trois freins à disque en pétales et d'étriers de frein avant à montage radial, avec ABS en option. La Z1000 ne devrait pas avoir trop de mal à se faire une place au soleil, surtout si elle est proposée à un prix compétitif, ses qualités dynamiques ne devraient pas décevoir, et pour le look, à vous de juger… Elle sera disponible début 2007.