François Piette

1 MAR 2004

La discrète révolution de la Classe C facelift

Restylée, la Classe C l’est surtout dans ses entrailles cachées, malgré un nouveau design extérieur. L’intérieur est complètement redessiné, mais c’est surtout la technique de pointe sous la carrosserie qui différencie l’ancienne Classe C de la nouvelle génération. Le Direct Control promet un comportement routier plus précis et dynamique, la Classe C reçoit aussi une nouvelle boîte de vitesses manuelle, un nouvel éclairage adaptatif en virage, un nouveau 4 cylindres, un climatiseur automatique de série, etc. La partie avant de l’allemande a été remaniée avec un pare-chocs modifié, des projecteurs à diffuseurs façon verre transparent et une calandre à trois lamelles transversales. Les pneus sont plus larges, à voie élargie, les habillages de caisse ont reçu un contour sportif, les pare-chocs arrière ont carrément le design sportif. Les feux arrière sont à diffuseurs brillants et les clignotants latéraux à verre transparent. L’évolution AMG se différencie avec une calandre perforée, une sonorité sportive du moteur (essence) et de nouvelles dimensions pour les jantes. L’habitacle est relifté pour offrir des sièges plus confortables, un nouveau tableau de bord éclairé en blanc avec des cadrans type chronomètre haut de gamme. On note aussi des baguettes décoratives chromées sur la console centrale, de nouveaux commutateurs et inserts décoratifs sur la planche de bord et les contre-portes. L’ergonomie a été revue pour le levier de vitesses / sélecteur de la boîte auto. Le coupé sport reçoit un nouveau volant à 3 branches et toutes les versions voient de nombreux éléments habillés avec un nouveau grain haut de gamme. Point de vue technique, la Classe C facelift est carrément gâtée. Le Dual Control et le Direct Control par un ensemble de mesures et de contrôles, permettent de perfectionner le comportement et le confort routier en travaillant sur les essieux, la direction et la boîte de vitesses. Les pneus peuvent rouler à plat avec leur paroi latérale à éléments autoportants. La transmission manuelle est à 6 rapports de série. De plus, les mouvements imprimés au levier de vitesses sont directement répercutés sur une seule et même tige de commande. Ce qui doit permettre un passage plus facile et plus rapide des rapports. Proposé en option, l’éclairage adaptatif bi-xénon allume automatiquement les projecteurs dédiés lorsque le conducteur roule à moins de 40 km/h, actionne le clignotant, tourne le volant et que les roues avant pivotent. Les phares éclairent alors la zone située devant le véhicule selon un angle de 65 degrés maximum, sur 30 mètres environ. Histoire d’éclairer des portions de route et du trottoir qui ne le sont pas avec des projecteurs conventionnels. La technologie révolutionnaire est aussi présente… dans la peinture. Une nouvelle laque incolore cachant des particules de céramique microscopiques offre, de série, une meilleure brillance et une meilleure résistance de la teinte de carrosserie. En fait, ces nanoparticules multiplient par trois la résistance de la peinture aux rayures et lui assure un éclat plus brillant et plus durable. Niveau motorisation : on notera des améliorations du C230 Kompressor qui déploie dorénavant un couple de 260 Nm à partir de 3500 tours minute avec une vitesse maxi de 240 km et une consommation de 8.9 litres au cent en cycle mixte. Montée en puissance, enfin, du CDI du modèle C 220 qui passe de 105 kW à 110 kW (150 chevaux).

Source : Mercedes
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