Best-seller de VW, la Golf a vu le jour en 1974. Presque 30 ans plus tard, le marché a évolué et la Golf doit faire face à une concurrence de plus en plus effrénée. En 1975, la Golf avait 10 concurrentes directes, aujourd’hui elles sont 130 ! VW mise donc beaucoup sur son nouveau bébé pour ne pas perdre trop de parts de marché. Les ouvriers de Forest l’espèrent aussi...
Il n’existe pas de conducteur/conductrice type pour la Golf. C’est cela qui la rend unique. Une étude sociodémographique menée à la veille du lancement de la nouvelle Golf a révélé que la «simplification de la vie grâce à l’auto», l’«authenticité», le «confort intérieur» et, partant, le «confort en général», la «sécurité», l’«aptitude à une utilisation au quotidien» sans restriction et l’«individualité dans le détail» constituent des critères d’achat décisifs pour une Golf. La Golf de la cinquième génération répond à toutes ces exigences par des qualités routières supérieures, un design dynamique et intemporel immédiatement reconnaissable, une qualité supérieure à celle de ses concurrentes, une extrême précision dans la finition, une ergonomie bien pensée, un haut niveau de sécurité passive, une habitabilité généreuse et des groupes motopropulseurs innovants.
Avec la Golf, les designers de Volkswagen intègrent désormais le plus important modèle de la marque dans le nouveau courant stylistique déjà concrétisé avec la Touareg et la Phaeton. Depuis sa naissance, la Golf se doit d’être unique (on notera quand même que la dernière génération devra faire face à des concurrentes très semblables). Le fait que Volkswagen soit parvenu à créer avec la Golf, le successeur direct de la Coccinelle, un original «incopiable» fait partie des secrets de son succès mondial. Au fil de 4 générations, ce design fut raffiné et perfectionné, reflétant toujours le style de son époque. La 5e génération du nom perpétue ce caractère mais constitue aussi la plus grande évolution dans l’histoire du modèle, que ce soit au niveau visuel ou technique.
Bien que plus grande, plus haute et plus large, la carrosserie de la nouvelle Golf affiche une forme de base très avantageuse. Les caractéristiques aérodynamiques équilibrées de la voiture ont une influence sur le comportement routier. L’optimisation du bord de fuite du hayon est à l’origine du compromis résistance à l’air / portance idéal, avantageant simultanément, d’une part les performances et la consommation et, de l’autre, le comportement dynamique de la voiture et la sécurité. Ce dynamisme et cette sûreté sont aussi assuré par la combinaison d’un train avant optimisé à jambes de force et triangles inférieurs et du tout nouveau train arrière multibras (4 bras).
Dans l’habitacle de la nouvelle Golf aussi, Volkswagen poursuit dans une voie marquée par une fonctionnalité limpide, une qualité visible et palpable de même qu’une esthétique visuelle de haut niveau. Bien que la 5e génération du best-seller ne reprenne pratiquement pas d’éléments de l’habitacle du modèle précédent, à aucun moment la nouvelle Golf ne laisse perplexe. En effet, suivant en cela l’exemple du Touareg ou du Touran, le maniement intuitif et la disposition claire de tous les éléments occupent une place prioritaire. Un peu plus grande, la nouvelle Golf offre 52 mm d’espace supplémentaire aux genoux et 24 mm de garde au toit supplémentaires à l’arrière. Les sièges aussi sont tout nouveaux et permettent de contenter toutes les statures.
L’habitacle de la Golf se distingue non seulement par son standard de confort élevé, mais aussi par son système de protection. Son système de retenue, par exemple : sur toutes ses versions, la nouvelle Golf est équipée de série avec au total six airbags (airbags frontaux, airbags latéraux avant et airbags pour la tête façon «rideaux» des 2 côtés du véhicule). De plus, et pour la première fois, des airbags latéraux arrière sont proposés en option.
Lors du lancement et dans les premiers mois de la commercialisation de la nouvelle Golf en Belgique, celle-ci sera proposée avec 3 moteurs essence et 3 moteurs diesel :
· 1,4 l - 55 kW / 75 CV essence;
· 1,4 l FSI - 66 kW / 90 CV essence ;
· 1,6 l FSI - 85 kW / 115 CV essence ;
· 2.0 SDI (diesel atmosphérique à injection directe) de 55 kW , (75 CV) à injecteurs-pompe ;
· 1,9 l TDI - 77 kW / 105 CV diesel ;
· 2,0 l TDI - 100 kW / 136 CV ou 103 kW / 140 CV diesel.
Un moteur FSI 2.0 de 110 kW (150 CV) sera commercialisé peu de temps après. Une troisième phase verra l’arrivée des moteurs sportifs de pointe. Tous les moteurs répondent à la norme EU4 en matière d’émissions. La Golf 2.0 TDI affiche une vitesse maximale de 203 km/h et sprinte de 0 à 100 km/h en seulement 9,3 s, pour une consommation moyenne de 5,4 l/100 km !
La boîte manuelle à 6 rapports, dont les démultiplications diffèrent selon qu’elle est destinée à être accolée à un moteur TDI ou FSI, se caractérise par un carter en magnésium, une commande par câbles et des courses de changements de vitesses très courtes. La boîte automatique (Tiptronic) proposée en tant qu’alternative en combinaison avec les motorisations 1.6 FSI et 2.0 FSI constitue une innovation particulière. Le groupe Volkswagen est jusqu’à présent le seul constructeur au monde à proposer dans ce segment une transmission automatique à 6 rapports montée transversalement à l’avant. Les programmes de passage des rapports s’adaptent automatiquement aux conditions de déplacement (montée ou traction d’une remorque par exemple). Mais c’est surtout la DSG qui suscite la curiosité. La DSG : «DirektSchaltgetriebe» ou «Direct Shift Gearbox» ou boîte à engagements directs allie de manière fascinante le confort d’une transmission automatique à l’agilité et la sobriété d’une boîte mécanique. La boîte DSG dispose, elle aussi, de six rapports de marche avant. Parmi les caractéristiques de la DSG, implantée transversalement, figurent ses deux embrayages multidisques en bain d’huile (supportant des contraintes thermiques supérieures aux embrayages à sec) dont la pression est réglée hydrauliquement. L’embrayage n° 1 commande les rapports impairs (plus la marche arrière), l’embrayage n° 2, les rapports pairs. Fondamentalement, on peut donc parler de deux boîtes de vitesses en une. Cette solution sophistiquée a permis d’éliminer l’interruption du flux de force typique aux boîtes manuelles automatisées. Cela confère au processus de changement des vitesses une dynamique incomparable doublée d’un grand confort. Parallèlement aux programmes cent pour cent automatiques, la DSG propose une fonction Tiptronic grâce à laquelle le conducteur peut passer les vitesses manuellement. Sur base de la vitesse des roues déterminée via l’ABS, la gestion de la boîte veille, par exemple, aussi à ce que le rapport supérieur ne soit pas enclenché involontairement en virage. Étant donné que chaque rapport génère immédiatement de la force de traction, le moteur couplé à la boîte DSG fonctionne toujours dans la plage de couple optimale. Autre fait non moins important : la nouvelle transmission affiche ici une vivacité prononcée pour une «consommation» identique à celle d’une boîte manuelle. Par ailleurs, elle permet pour ainsi dire les mêmes accélérations et vitesse de pointe.
On ne demande plus qu’à essayer tout cela sur le bitume, d’autant que VW n’a pas intérêt à perdre trop de parts de marché. Sûr qu’ils ont soigné le développement de leur cheval de bataille, reste à savoir si la concurrence à réussi mieux ou si la Golf aura su garder ses atouts de best-seller. On vous le dira en 2004 sur vroom.be.
Source : www.vw.be