Cancers des poumons, maladies cardio-vasculaires, irritations de la gorge et des voix respiratoires, on ne compte plus les soucis de santé liés tant aux émissions polluantes qu'aux particules fines générées par les véhicules roulant au diesel. Ces dernières ont en outre été reconnues comme cancérigènes et pouvant aggraver l'asthme. Et ceci est d'autant plus vrai en Europe où la proportion de véhicules roulant au diesel est très importante.

Le MIT appuie cette argumentation en se penchant sur le seul cas britannique où l'on compte plus de décès liés à la pollution atmosphérique principalement générée par les voitures que de tués dans des accidents de la circulation.

Les solutions existent, à l'image des véhicules 100 % électriques ou hybrides essence-électricité. Certains pays ont également décidé d'encourager, à l'aide d'incitants fiscaux, les automobilistes à se tourner vers des véhicules qui polluent moins. De son côté, la Belgique, à l'initiative du gouvernement Michel Ier, a décidé d'augmenter les accises sur le diesel, et de s'aligner ainsi sur son voisin néerlandais. Dès 2016, un plein de 50 litres de ce carburant coûtera donc en moyenne 3,5 € de plus qu'actuellement, rendant du coup son usage moins intéressant pour les "petits" rouleurs.