À la fois « propre » et performante. C’est ainsi qu’on peut identifier la Toyota Avensis 2.2 D-4D. Une motorisation Diesel 4 cylindres qui est disponible avec 155 ch ou 177 ch. C'est toutefois la version la plus puissante qui profite de la technologie D-CAT pour diminuer au minimum les émissions nocives. Ces moteurs en aluminium répondent à la norme Euro 4 et sont accouplés à une boîte mécanique à 6 vitesses.
Moins de Nox et de suie
Avec la technique Toyota D-CAT (Diesel Clean Advanced Technology – voir plus loin et ici), le 2.2 D-4D Clean Power de 177 ch est le Diesel qui émet le moins de NOx et de particules de suie. Construit en aluminium exclusivement, il présente aussi le taux de compression le plus faible au monde et possède des bougies de préchauffage en céramique. En outre, des solutions techniques ingénieuses, telles que l’intégration des pompes à eau et à huile dans le couvercle de culasse, ont permis d’en réduire le poids. Le moteur lui-même pèse d’ailleurs 11 % de moins que celui de l’actuelle Avensis 2.0 D-4D. De plus, grâce à la présence d’un arbre d’équilibrage, il a été possible d’abaisser de l’ordre de 10 dB les émissions sonores du moteur à haut régime et de maintenir par conséquent les vibrations et le bruit à un très faible niveau. Outre ce moteur, Toyota propose aussi le 2.2 L de 150 ch également doté d’une injection par rampe commune de toute dernière génération.
Piézo-injecteurs
Ces blocs à rampe commune sont équipés de piézo-injecteurs. Ces derniers permettent d’injecter une plus grande quantité de carburant en un temps plus court, ce qui provoque une meilleure pulvérisation, tout en autorisant une commande plus précise de l’injection. Les piézo-injecteurs de l’Avensis fonctionnent à une pression de 1800 bars.
Le Diesel le « plus propre du monde »
Le 4D Clean Power (moteur 177 ch) est équipé du système de dépollution Toyota D-CAT (Diesel Clean Advanced Technology. Le D-CAT est en outre le seul système antipollution à être doté d’un catalyseur à accumulation DPNR (Diesel Particulate NOx Reduction), à 4 voies, réduisant simultanément les oxydes d’azote et les particules. L’efficacité de ce DPNR est assurée par la gestion du moteur qui varie la composition des gaz d’échappement : en cas de besoin, un cinquième injecteur injecte du carburant dans le collecteur d’échappement afin de créer les conditions stœchiométriques nécessaires (conditions de proportions pour permettre une réaction totale) pour abaisser au maximum les émissions polluantes.
Une boîte inédite à 6 vitesses
Le 2,2 litres D-4D Clean Power est accouplé à une nouvelle boîte à 6 vitesses longue de seulement 384 mm. Lubrifiée à l’huile de la plus faible viscosité, elle abaisse la consommation de carburant de 1 %. Si on cumule tous les avantages en terme de besoins en Diesel déjà évoqués, l’Avensis 2.2 D-4D doit donc être frugale. Confirmation ! La version 150 ch a besoin de 5,9 litres en cycle mixte contre 6,1 litres pour le 177 ch. Cela ne les empêche pas d’avoir des performances intéressantes. Le couple est de 310 Nm entre 2000 et 3200 tr/min pour la moins puissante et 400 Nm entre 2000 et 2600 tr/min pour l’autre. La traction passe de 0 à 100 km/h en 9,3 s avec 155 chevaux sous le capot, contre 8,6 s avec 177 ch. Question vitesse de pointe, le tableau indique 210 et 220 km/h. La conception du moteur est aussi destinée à ramener les vibrations et le bruit à un très faible niveau. L’insonorisation profite aussi d’un pare-brise en verre feuilleté ainsi qu’un garnissage intérieur perfectionné du capot et de diverses parties du compartiment moteur. L’épaisseur des matériaux d’insonorisation du dessous de caisse et du tunnel central a également été augmentée. Tout un ensemble de choses qui donnent à l’Avensis, en berline ou en break, de bons atouts pour lutter contre ses concurrents européens.
© Olivier Duquesne
Source : Toyota