20201218112029lada1-3-59.jpg

La Fiat 124 est l’une des voitures les plus connues mais aussi les plus appréciées des années 1960. Présentée en 1966 par le constructeur italien, ce modèle avait pour ambition de permettre à la petite bourgeoisie de l’époque de s’offrir une voiture à la fois moderne, spacieuse, robuste et très fiable.

Les ingénieurs transalpins ont donc privilégié des solutions techniques éprouvées, comme le recours à la propulsion doublée d’un essieu rigide et de ressorts et amortisseurs coaxiaux. Sous le capot, c’est un quatre cylindres flambant neuf de 60 ch qui officie. De quoi atteindre facilement les 145 km/h tout en consommant très peu. Rapidement, un break est également proposé au catalogue, tout comme un coupé et une déclinaison Sport Spider dessinée par Pininfarina.

20201218112029lada124stationwagon1972-19741024.jpg

Le succès auprès du grand public ne se fait pas attendre et la critique est unanime : la 124 est une auto particulièrement bien pensée. C’est donc sans surprise qu’elle remporte le titre de voiture de l’année en 1967.

Les Russes en quête d’un modèle à toute épreuve

À la même époque, l’Union soviétique est à la recherche d’un véhicule dont la production pourrait être importée en terre communiste. Grand stratège et fin diplomate, Giovanni Agnelli, alors à la tête de Fiat, parvient à imposer sa berline. Les Russes créent l’entreprise VAZ, construisent une usine Togliatti (à 1.000 km au sud-est de Moscou) et, dès 1970, la production de la Jigouli est lancée. Ici aussi le succès est au rendez-vous. L’engin est en effet facilement réparable, présente une bonne fiabilité et est à même d’ingurgiter n’importe quelle essence.

20201218112030lada1-3-352.jpg

La “Lada italienne” a connu son heure de gloire dans les années 1970 et 1980, grâce à un tarif imbattable. Vendue à plus de 2 millions d’exemplaires, elle a été élue Voiture russe du siècle en 1999. Mais elle ne s’est pas vendue qu’en Russie ! L’Europe de l’ouest ainsi que les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ont eux aussi été envahis par cet engin populaire.

Enfin, la Fiat 124, en tant que produit industriel, a également charmé d’autres contrées : en effet, le modèle a aussi été acheté par Zastava en ex-Yougoslavie, par Fiat-Concord en Argentine, par Tofas en Turquie ou encore par Seat en Espagne. Un destin extraordinaire dont peu d’automobiles peuvent se targuer !