La Miura, c’est le rêve improbable d’ingénieurs à peine formés, une fusée roulante qui n’est restée qu’un peu plus de 6 ans sur le marché (1966-1973). Si à peine 764 exemplaires furent construits, la Miura a néanmoins laissé une marque indélébile sur le marché : sa sensationnelle pureté de ligne, son architecture unique (moteur transversal arrière) et… ses incroyables performances !

De 350 à 385 chevaux !

Sa carrière, la Miura l’a démarrée avec un V12 de 3,9 litres délivrant 350 chevaux. Si l’on tient compte de la masse inférieure à la tonne, on comprend rapidement d’où lui viennent ses performances intergalactiques !

La Miura du jour…

La version S que vous avez sous les yeux se veut plus fiable, plus confortable (dans les deux cas, c’est très relatif) et pousse la plaisanterie jusqu’à aligner 375 chevaux à 7.700 tr/min ! De quoi atteindre 285 km/h et abattre le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes. Rappelez-vous, nous sommes en 1968 ! Quelque 140 exemplaires seulement furent construits

Fin de carrière

La Miura a clôturé sa carrière avec la version SV qui rehausse encore la folie d’un cran : 385 chevaux à 7.850 tr/min et 290 km/h. En 1973, le rideau tombe, la Miura s’éclipse au Panthéon des supercars. Elle laissera sa place à la spectaculaire Countach.