"Même la fraction de seconde où l’on est distrait par l’éternuement qui fait fermer les yeux, peut s’avérer dangereuse", explique Touring, qui compare la conduite avec de tels symptômes à la conduite sous l'influence de deux ou trois verres d'alcool. "L'an dernier, nous avons reçu plus de 260 appels de personnes qui nous ont demandé des information sur le rhume des foins et la conduite. "
De plus en plus et de plus en plus tôt
L'organisme de mobilité voit le nombre de cas augmenter chaque année. Le temps changeant rend la saison pollinique plus erratique et la fait avancer plus tôt. De plus, les conducteurs sont plus sensibles au pollen que les personnes qui s'assoient à l'intérieur ou qui marchent à l'extérieur, explique Touring. "Près des routes fort fréquentées, il y a toujours davantage de pollens dans l’air, provenant de la haute atmosphère et amenés avec force par les mouvements d’air. A cela s’ajoute que les gaz d’échappement à particules fines renforcent l’effet du rhume des foins chez certains allergiques. Il y a en effet une augmentation démontrée avec plus de CO2 dans l’air. "
Conseils
Si vous souffrez du rhume des foins et conduisez, il est préférable d'éviter que le pollen ne pénètre pas dans votre voiture. Touring donne les conseils suivants :
- Gardez les vitres de votre voiture fermées, même par temps chaud.
- Ne vous garez pas sous des arbres à fortes concentrations de pollen
- Mettez votre ventilation sur la recirculation de l'air
- Portez des lunettes de soleil pour protéger vos yeux
- Nettoyez régulièrement l'intérieur de votre voiture avec un aspirateur
- Si vous achetez une voiture neuve, assurez-vous qu'elle soit équipée d'un filtre à pollen
- Faites régulièrement remplacer votre filtre à pollen, par exemple tous les 15.000 kilomètres