La Fédération belge de l’automobile et du cycle (la Febiac), qui organise chaque année ce qu’on appelle désormais le Brussels Motor Show, tarde à communiquer quant à la tenue de l’événement en 2022. De quoi susciter des doutes quant à son organisation effective l’année prochaine, d’autant que certains acteurs, et non des moindres, ont d’ores et déjà confirmé qu’ils ne seraient pas au rendez-vous.

C’est le cas de D’Ieteren, qui représente 23,5 % du marché en Belgique, ainsi que de Volvo (4,15 % de parts de marché). Mais d’autres ne suivent pas la même voie, à l’image de BMW Belux qui, par la voie de son CEO Eddy Haesendonck, déclarait à nos collègues de L’Echo il y a quinze jours qu’il était "favorable" à un salon qui permet de rentrer en contact avec de nombreux clients. À condition bien sûr que suffisamment de marques y soient présentes.

Toujours selon L’Echo, c’est l’autre poids lourd du marché belge qui devrait trancher, à savoir le groupe Stellantis (Fiat, Alfa Romeo, Jeep, Peugeot et Citroën notamment) qui compte pour un peu plus de 20 % sur le marché local. Si celui-ci décide de prendre part à l’édition 2022 du salon bruxellois, il y a de fortes chances pour que la majorité des autres constructeurs suive le mouvement. 

L’annulation du salon de l’automobile en 2022 serait une nouvelle tuile pour la Febiac, qui vit principalement de cet événement. Frappée de plein fouet par la crise du Covid-19, la fédération s’est séparée récemment d’une dizaine de collaborateurs, dont certains officiaient auprès de l’équipe d’organisation du salon de l’auto…

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