Même en tant qu’amateur de voiture, nous ne pouvons nier l’impact des émissions, que ce soit sur le climat, l'environnement ou sur notre santé. Une étude menée par des universités américaines sur l'impact des particules, prouve une fois de plus l’impact de ces émissions sur notre bien-être.
9 % de risque supplémentaire de développer la maladie d'Alzheimer
Selon l'étude, il existe un lien entre les émissions de particules mesurant 2,5 microns et le risque de démence et de maladie d'Alzheimer. Ces particules - constituées de carbone noir, de matière organique, de nitrate, de sulfate, d'ammoniac ou simplement de poussière terrestre - sont (sauf dans ce dernier cas) souvent associées aux émissions des moteurs thermiques. La conclusion de l'étude, couvrant la période comprise entre 2000 et 2017, est que les régions fortement exposées à ces particules présentent un risque de 6 à 7 % supplémentaires de développer une démence et de plus de 9% de développer la maladie d'Alzheimer.
D'autre part, les émissions de PM2,5 des voitures neuves ont été fortement réduites par les dernières normes d'émission. Les chiffres de l'UE montrent qu'en 2018, quelque 10 % des particules PM2,5 pourraient être associées au transport routier. Des efforts doivent donc être faits à tous les niveaux pour réduire les émissions. Mais ne croyez cependant pas que l'électrification résoudra complètement le problème des émissions émises par les voitures : une partie de ces particules provient des pneus et des freins ! Par conséquent, l'UE inclut également ces émissions dans la nouvelle norme d'émissions Euro 7. Notez que certains constructeurs travaillent sur les moyens d'éliminer les particules existantes, quelle que soit leur origine.