La petite firme britannique se montre on ne peut plus enthousiaste au sujet de ces deux nouvelles variantes de l’Evora : une version plus rageuse, la « S » et une automatique, la « IPS ».

Evora S

C’est probablement elle qui fera couler le plus d’encre ! Dans l’Evora « classique », le V6 n’est certainement pas le point fort : sa base vaguement prolétaire (Toyota Camry) et son manque de caractère ont quelque peu tempéré les plus hardis des conducteurs… Ce n’était que partie remise ! Lotus a fait plonger les mains de ses ingénieurs dans le cambouis et ces derniers en ont tiré une jolie poignée de canassons supplémentaires : la puissance passe de 280 à 350 chevaux à 7.000 tr/min (pour une cylindrée de 3.5 l), alors que le couple affiche la belle valeur de 400 Nm ! Histoire de mettre tout ça en musique, un mode sport libère l’échappement et donne le frisson avec des sonorités rageuses ! Ce même mode sport agit également sur le contrôle de stabilité, la réponse à l’accélérateur et relève le limiteur de régime. On flaire le gadget, mais ça devrait être plutôt sympa à l’usage ! D’autant que les suspensions et système de freinage ont été renforcés. Plutôt bon à savoir lorsque les performances ont suivi une telle courbe ascendante : 0 à 100km/h en 4,8 secondes !

Evora IPS

Dans le jargon du constructeur, IPS signifie « Intelligent Performance Shift ». En gros, la boîte a profité d’un –très – long développement, ce qui devrait se montrer probant à l’utilisation ! Donnant 6 rapports, elle propose un mode manuel via des palettes situées derrière le volant. Un mode sport permet également de moduler les changements de vitesses. Avec cette nouvelle transmission, Lotus entend bien attirer une nouvelle clientèle, notamment en Asie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.