Qui a dit que les rêves étaient inaccessibles ? Vous êtes amateur de course automobile, des 24 heures du Mans en particulier, et vous voulez ressentir au quotidien les sensations des Hunaudière. Et bien c’est possible avec la Maserati MC12. Pour cela, il vous suffit de sortir 600 malheureux milliers d’euros de votre tirelire. Présentée au dernier salon de Genève cette bête de bitume est un véritable monstre aux mensurations abracadabrantesques : 5,14 m de long, 2,10 m de large, masse à vide de 1335 kg et un moteur V12 6 litres de 630 chevaux (celui de la Ferrai Enzo un peu modifié). Le couple est de 652 Nm à 5500 tours minute avec un régime maximal à 7700 tours minute. Une flèche plus qu’un trident Ce coupé spider deux places est réellement aérodynamique. On le sent taillé par le vent, prêt à se glisser dans l’air à des vitesses vertigineuses. Le capot plongeant a reçu deux entrées d’air gigantesques. Tout comme les portières. Le becquet arrière recouvre toute la largeur d’un postérieur vraiment impressionnant avec les 4 sorties d’échappement. Finalement l’habitacle a l’air minuscule en regard des dimensions de l’auto. Un toit hard-top amovible permettant de rouler à l’abri du vent et de la pluie ou bien de préférer un maximum de sensations cheveux au vent. Sûr que le moteur qui rugit dans le dos doit donner de fameuses émotions. C’est un euphémisme au regard des performances : vitesse maximale de 330 km/h (au fait, la police, elle a de voitures qui vont aussi vite ? Zut, y zont des hélicos). Le 0 à 100 km/h explose littéralement le chrono à 3,8 secondes. La transmission est de type Cambiocorsa, une boîte 6 vitesses à commande électronique et manettes au volant. Blanc, bleu, rage Une version Competizione (la voiture bleue sur les images) sera réservée aux professionnels des circuits. Par contre, ceux qui peuvent se permettre de signer un chèque de 600.000 € pourront s’asseoir au volant de la blanche. Son arrivée est prévue début de cet été en Europe. Un prix qui se justifie aussi par la carrosserie entièrement en carbone. Le capot et les ailes ont été moulés d’une seule pièce et le châssis est un nid d’abeille stratifié en fibre de carbone et en Nomex. Deux sous-châssis en aluminium sont chargés de diminuer les impacts de cette structure particulière. Avec un tel niveau de technologie, il fallait soigner la zone de pilotage. L’intérieur, dominé par le bleu, est une association entre la sellerie en cuir et le carbone. Les sièges sont évidemment de type baquet mariant eux aussi le cuir et le carbone. Petit détail amusant : l’avant de la Maserati MC12 peut être surélevé pour permettre à son heureux propriétaire de surmonter « l’obstacle » de la rampe de garage. Clair qu’on ne laisse pas un tel bijou sans abri… © Olivier Duquesne

Source : Maserati