Souriez !
De l’extérieur, ce facelift apporte un visage plus souriant et collant au plus près à la nouvelle identité Mazda, comme aperçue sur la nouvelle 3. En clair, le bouclier avant a été entièrement redessiné. Pour une touche plus « classieuse », quelques éléments chromés ont également fait leur apparition, selon les finitions, ainsi que de nouvelles teintes et de nouvelles jantes. Des détails, mais bien ciblés, qui permettent au connaisseur d’identifier ce nouveau modèle assez aisément. La ligne générale reste agréable, toute en courbe et en muscle. La sportivité n’est pas que feinte, elle est clairement évoquée…
« Nouveau grain »
Dans l’habitacle, ce facelift apporte un nouveau tableau de bord, « au grain plus valorisant ». En clair, les ingénieurs ont voulu améliorer la qualité perçue. Toutefois, il n’est toujours pas question de plastique moussé et l’ensemble paraît un peu « cheap » face à la concurrence. Le volant est repris des nouvelles Mazda 3 et 6. Mais cette « évolution » ne nous semble pas aller dans le bon sens, l’apparence de ce dernier étant moins sportive et les nombreux boutons qui s’y trouvent désorientent vite au premier abord. L’ambiance est sérieuse, manque sans doute de fantaisie, mais inspire la robustesse.
Quelques équipements supplémentaires
On passera rapidement sur les sièges réglables électriquement ou encore sur les rétroviseurs rabattables électriquement. La grosse nouveauté, c’est indubitablement l’apparition d’un GPS intégré. Indisponible sur le modèle précédent, Mazda a bien pris nos critiques en compte en intégrant un système de navigation dans la planche de bord. Toutefois, l’écran de ce dernier est bien trop petit, ce qui pénalise la clarté. Autres équipements bienvenus, la connexion Bluetooth, la caméra de recul et un système d’alerte de véhicule se trouvant dans l’angle mort des rétroviseurs.
Sous le capot
Le moteur essence bénéficie de quelques aménagements qui profitent à la qualité de la combustion. Anecdotique pour notre marché. La grosse nouveauté, c’est indubitablement l’arrivée d’un moteur diesel. D’une cylindrée de 2.2 l, il est repris des Mazda 3 et 6. Il offre toutefois ici une puissance spécifique : 173 chevaux pour un couple de 400 Nm. Mazda annonce une vitesse de pointe de 200 km/h et une consommation moyenne de 7,5 l/100 km, soit des émissions de CO2 de 199 g/km.
AdBlue
La technologie SCR purifie les gaz d’échappement en injectant de l’AdBlue (de l’urée aqueuse) directement dans les gaz d'échappement, en amont du convertisseur catalytique. De là en découle une réaction chimique qui neutralise 40 % des NOx en les transformant en azote. Ce dernier est un gaz parfaitement inoffensif et qui constitue par ailleurs, l’immense majorité de l’air que nous respirons. L’appoint en additif se fait tous les 20.000 km, soit à tous les entretiens.
Rigidité renforcée
En optimisant ses points de soudure, ce CX-7 est désormais plus rigide que le précédent. Pas dans des proportions impressionnantes (5 %), mais suffisamment que pour rendre l’ensemble plus sûr et plus silencieux. La transmission s’effectue toujours aux quatre roues. Ce qui ne fait pas de ce CX-7 un véritable tout-terrain ! Sa vocation est clairement routière et les ingénieurs de chez Mazda ne s’en sont d’ailleurs pas cachés.
Sur la route
Un peu bruyant à froid, le bruit moteur s’atténue vite, une fois la mécanique en température. Souple et très disponible, ce nouveau diesel s’apprécie sur le couple, aux alentours de 2.000 tr/min. Mais à vouloir enrouler à trop bas régimes, la masse conséquente de l’ensemble se fera sentir et une inertie déplaisante entravera la fluidité de mouvement. En clair, prière de ne pas descendre sous les 1.500 tr/min, surtout en montagne ! La boîte manuelle à 6 rapports est parfaite, avec des débattements courts et précis. Décidément, ces ingénieurs nippons connaissent leur sujet en matière de sélecteur ! Dommage toutefois qu’une boîte automatique reste indisponible. La clientèle de ce segment est pourtant assez friande de ce type de transmission… Le châssis est fidèle à lui-même : précis, bien amorti et répondant sainement aux injonctions du conducteur. La motricité est bien entendu excellente et l’adhérence, plutôt conséquente !
Les prix
Disponible à partir de novembre 2009 dans le réseau belge, le CX-7 diesel est affiché entre 31.900 et 38.100 €, auxquels il faut malheureusement ajouter une taxe de mise en circulation assez conséquente, aucune version fiscale à 163 chevaux n’étant prévue. Malgré tout, ces tarifs paraissent bien positionnés. Une seule option, la peinture métallisée à un très raisonnable 400 €.