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A l’aube des sixties, il existe un gouffre entre les petites Fiat 1100 et les grosses berlines à 6 cylindres, les 1800 et autres 2100. L’idée est donc de lancer une berline moderne, capable de répondre aux besoins d’une classe moyenne toujours plus importante et… exigeante. Accusant un peu plus de 4 mètres, dotées d’une ligne tendue et très moderne pour l’époque (lancement en 1961), les petites Fiat 1300 et 1500 reprenaient toutefois une architecture classique, avec le moteur à l’avant et les roues arrière motrices. On relève toutefois un ingrédient moderne : des freins avant à disques.

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Du côté des moteurs, si les fiches techniques semblent sages (60 chevaux pour le 1300 et 73 chevaux pour le 1500), ces deux mécaniques font preuve d’un tempérament latin avec un caractère assez rageur et une belle sonorité aux tonalités sportives. Logiquement, c’est le moteur le plus économique qui fait le gros des ventes, notamment sur le marché domestique. Le 1500, pour sa part, connait néanmoins une belle carrière, car les coupés et cabriolets dérivés de cette berline se vendront prioritairement avec cette pétillante mécanique !

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Les qualités de cette berline économique se remarquent vite dans le monde et elle fut produite dans de nombreux pays : de l’Argentine à la Pologne, en passant par l’Espagne (où elle sera vendue sous licence Seat) et la Yougoslavie, où elle fut produite sous licence par Zastava jusqu’en… 1979.

Sa grande robustesse et sa mécanique économique en firent une monture de choix dans le milieu des années 60. Mais l’arrivée de berlines sportives et performantes comme les Alfa Giulia et autres BMW 1500 donna un rapide coup de vieux à la belle Italienne. Si les coupés et cabriolets furent sauvés par les collectionneurs, les berlines se font très rares de nos jours, surtout en bel état.