Et voilà une des voitures les plus attendues du salon de Paris ! Arrivée à sa sixième génération, la Golf s’est écoulée à plus de 26 millions d’exemplaires depuis ses débuts. Le classicisme semble avoir été le mot d’ordre lors de la conception de cette voiture. Avec son avant calqué sur celui de la Scirocco, ses feux arrière de Touareg et son profil somme toute, fort similaire à celui de la cinquième génération, cette nouvelle Golf ne révolutionne pas franchement les canons esthétiques. Oserait-on dire qu’elle pêche par excès de prudence ? Du moins, en voilà une qui ne va pas chambouler la clientèle…
Un ensemble technologique complet
Mais en bonne voiture germanique, les dessous présentent un package technologique assez pointu ! Pour la toute première fois, une Golf peut être dotée d’un châssis adaptatif, appelé DCC dans le jargon du constructeur, ainsi que de l’ACC, un radar anti-crash. L’ESP a été redéfini, les airbags sont au nombre de sept et l’éclairage diurne est de série sur tous les modèles. Le confort a, selon les dires du constructeur, nettement progressé avec notamment une insonorisation au meilleur niveau ! Voilà qui devrait rassurer ceux que les claquements agricoles du TDI avaient finit par lasser…
Des moteurs propres et performants
Toutes les motorisations répondent d’ores et déjà à la norme Euro 5. En ce qui concerne les diesels, les puissances seront étalées entre 90 et 170 chevaux. A noter que ces mécaniques s’équipent maintenant de la rampe commune d’injection et se voient d’office joindre les services du filtre à particules. Lors du lancement, deux 2.0 l TDI seront disponibles, en 110 et 140 chevaux. VW annonce une consommation mixte de 4,5 l/100 km et des émissions de CO2 de 119 gr/km pour la version 110 chevaux. Pour la variante 140 chevaux, ces valeurs sont respectivement de 4,9 et 129. Voilà qui confirme les travaux effectués par la marque pour optimiser la sobriété.
Quatre moteurs essence seront proposés lors du lancement, avec des puissances de 80, 102, 122 et 160 chevaux. Ces deux dernières puissances sont extraites du 1.4 TSI. Les consommations sont ici encore, particulièrement contenues avec des valeurs de 6,4 l/100 km pour la 80 ch, 6,2 l/100 km (!) pour la 122 ch et 6,3 l/100 km (!!) pour la 160 ch.
Une boîte DSG qui remplace la traditionnelle automatique
A l’exception des modèles d’entrée de gamme, tous les moteurs essence et diesel peuvent être accouplé aux boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. Voilà encore une manière de faire baisser substantiellement les valeurs de consommation… La démonstration la plus flagrante vient du 1.4 TSI de 160 chevaux accouplé à la boîte DSG 7, qui vient remplacer le 2.0 FSI de 150 chevaux et sa boîte Tiptronic à 6 vitesses. La consommation moyenne tombe de 8,3 l/100 km à… 6 l/100 km ! Soit un gain de 28 % !