On ne va pas refaire toute son histoire, mais le Scénic fut en 1996 le pionnier du monospace compact. Les clients ont aimé et la concurrence a copié. Puis, le monovolume a perdu la cote au profit du SUV. Ou du « mélange des genres » : le « cross-over », comme on dit dans le jargon. Le Scénic IV avait donc relevé ses bas de pantalon (garde au sol rehaussée) pour associer les traits d’un monospace et ceux d’un SUV. Aujourd’hui, pour sa 5e génération, le Scénic devient un SUV à part entière et franchit le pas de l’électrification totale.
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SUV mais pas trop
Le nouveau Scénic n’a donc plus les traits ronds de ses devanciers : il s’est fait tailler les lignes carrées des vrais SUV, avec un capot bien marqué. On note aussi les poignées de portes encastrées dans la carrosserie. Ce modèle est un peu moins haut (1,57 m) que la plupart des SUV : il pose par exemple son toit 10 cm plus bas que celui du Peugeot E-3008, ce qui offre une meilleure aéro et abaisse donc potentiellement la consommation d’électrons, au profit de l’autonomie.
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Google intégré
À l’avant, on retrouve la dalle numérique en « L » des dernières Renault. Le mobilier présente très bien au premier regard, même si l’on pointe quelques plastiques basiques dans les parties les moins visibles. Moderne, le multimédia tourne sous Android Automotive (mais est compatible aussi avec Apple CarPlay, avec ou sans fil) : il assure la navigation via les cartes Google Maps, avec un guidage efficace et une belle résolution. Le système permet aussi de télécharger directement des applis du Google Play Store depuis l’écran, sans devoir relier le téléphone, juste en vous connectant à votre compte Google. L’assistant vocal « Ok Google » pilote efficacement toute une série de fonctions (climatisation, téléphonie, audio et demandes diverses) et un chargeur smartphone sans fil est proposé.
5 places uniquement, modularité basique
Plus de Scenic long au programme : le nouveau modèle n’existe qu’en une seule taille (4,47 m) et n’embarque que 5 passagers (contre 7 dans l’ancien Grand Scénic). Plus de banquette coulissante non plus, mais l’espace aux jambes est généreux et le dossier confortable, y compris au milieu.
Le coffre est spacieux (de 545 à 1.670 l), mais on déplore l’énorme rebord entre le seuil et le plancher. Pas pratique pour (dé)charger des objets lourds... Ce rebord peut être comblé en accessoire par un bac de rangement compartimenté avec double plancher. Mais la surface de chargement n’est jamais totalement plane lorsque l’on rabat les dossiers arrière, fractionnés en 3 parties (40/20/40).
Des accessoires astucieux
Renault a voulu que le Scénic reste une voiture à vivre et lui a offert quelques accessoires astucieux. On pense à l’accoudoir central arrière, qui comprend deux prises USB-C et deux bras articulés permettant de supporter deux smartphones ou une tablette. De quoi occuper les enfants et ados sur les longs trajets…
Quant au toit vitré panoramique, il s’assombrit ou s’éclaircit sur simple pression d’une touche, via une technologie à cristaux liquides. On peut opacifier/éclaircir ce toit totalement ou en partie seulement (uniquement l’avant ou l’arrière, par exemple). C’est chic et moderne. Renault assure aussi que c’est plus écologique (vitre composée à 50% de verre recyclé) qu’un toit classique et plus léger (de 6 à 8 kg) car il n’y a pas ici de rideau occulteur à moteur électrique. Reste à voir si le système vieillira bien…