Jadis, Rolls-Royce vantait l’insonorisation de ses modèles en arguant que seul le tic-tac de l’horloge pouvait être perçu dans l’habitacle. Voilà qui risque d’être d’autant plus vrai avec ce modèle expérimental, entièrement électrique !

Beaucoup de place sous le capot

Le V12 de 6,75 l a donc cédé sa place pour un pack de batteries. Et à considérer la taille du capot, on se dit que les ingénieurs ont pu en placer un joli paquet ! D’ailleurs, ces derniers pensent que jamais autant de batteries n’auront été installées sous le capot d’une voiture. Pourtant l’autonomie ne dépasserait pas les 200 kilomètres… Un peu juste pour les longs voyages transcontinentaux auxquels ce paquebot se destine !

Puissante suffisante

Il fût également une époque où Rolls-Royce ne divulguait aucune donnée sur les performances ou la puissance de ses véhicules. C’est qu’il s’agissait d’éviter toute comparaison avec une concurrence souvent mieux armée ! Il en va naturellement autrement aujourd’hui, car le V12 thermique est une petite bombe qui atteint les 100 km/h en 5,7 secondes ! Ce moteur est ici troqué contre deux moteurs électriques fournissant ensemble près de 400 chevaux (390). Au passage, les accélérations perdent quelques plumes : 8 secondes au 0 à 100 km/h. Le constructeur ne pipe mot sur la masse de la chose, mais on peut dès lors l’imaginer comme plus que conséquente ! La vitesse de pointe est limitée à 160 km/h. Question couple, il y a de quoi faire trembler le bitume : 800 Nm !

En phase de test

Cette voiture va partir en tournée autour du Monde, histoire de recevoir les avis de la clientèle et de la presse. Le but avoué est de savoir vers quel type d’énergie s’orienter pour l’éventuelle mise en production d’une Rolls « verte ». Car ne nous voilons pas la face : avec uniquement des V12 essence dans sa gamme, Rolls va avoir du mal à présenter une moyenne « acceptable » de ses émissions de CO2… D’où, l’urgence de faire dans l’éco !