Ford Escort XR3 et RS

Oublions les Fiesta XR2, très largement surmotorisées pour les faibles capacités du train avant. L’Escort profita elle aussi d’un traitement sportif. A vrai dire, elle fût même déclinée en une quantité impressionnante de variantes sportives, depuis la XR3 de 96 ch à la RS Turbo de 132 chevaux ! Si les RS sont les plus séduisantes, ce sont aussi les plus chères. Les XR3 sont moins dynamiques à conduire, mais nettement plus répandues. Et le moteur 1.6 l est increvable à la condition de changer régulièrement la courroie de distribution !

Fiat Uno Turbo

La Peugeot 205 GTI est devenue inabordable pour vous? Voici de quoi vous consoler ! Côté mécanique, le bouillant moteur italien de 1,3 litre promet plus de 100 chevaux grâce à un turbo Garrett. De quoi entrainer cette voiture de moins de 900 kg à 100 km/h en à peine plus de 8 secondes ! Si les accélérations peuvent donc faire trembler quelques références françaises de l’époque, le comportement routier, pour sa part, pâtit d’un train avant lourd et débordé par la ruée sauvage !

Opel Kadett GSi

L’appellation “GSi” désigne traditionnellement les modèles sportifs d’Opel. La Kadett en a profité, tant dans sa variante berline que cabriolet. Le nombre de variantes ne s’arrête pas là, car côté moteur, il y a également une petite valse entre les moteurs de 1,8 et 2 litres, à 8 ou 16 soupapes. Du côté de la cavalerie, cela va de 115 à 156 chevaux ! Dans tous les cas, les moteurs sont ronds et volontaires. Mais hélas, au plus la puissance est élevée, au plus le train avant sature !

Alfa Romeo 33

La première phase de l’Alfa Romeo 33 commence à disparaître. Il faut dire que le modèle semble particulière écologique, vu qu’il s’autodétruit par la rouille ! Dommage, vraiment, car hormis les pépins électriques, la voiture est un vrai régal, emmenée par des mécaniques frétillantes à la sonorité rauque et chaleureuse. Et la fiabilité mécanique est réelle, à la condition que l’entretien soit bien suivi !

MG Metro Turbo

Elle avait pour mission de remplacer la Mini et ce fût l’inverse ! Toujours est-il que cette petite citadine des années 80 a elle aussi connu ses versions sportives, notamment avec la « turbo ». Ainsi mené, le vénérable moteur Austin (développé dans les années 50, rappelons-le…) délivrait quelque 94 chevaux ! Si le comportement était dynamique à souhait et la mécanique, pétillante comme il le fallait, la voiture pâtissait néanmoins d’une antique boîte à 4 rapports. Aujourd’hui, le plus gros défi est d’en trouver une !