La Z4 est mise en valeur au Palais 7 par le biais de la version M présentée en première mondiale à Bruxelles. Rouge sur son plateau, la M elle se laisse observer sans broncher. Sur le parquet, on retrouve d’autres Z4 inédites car ayant profité du dernier relifting. Multifacette La Z4 est l’expression même du style Bangle. On sent que le designer s’en est donné à cœur joie : avait-il quartier libre ? En tout cas, la ligne est un mélange de parties concaves et de parties convexes, d’arêtes et de courbes un peu partout. Un cocktail étonnant à l’arrêt qui donne sa pleine mesure en mouvement grâce aux jeux d’ombres et de reflets que cela engendre. Pour ceux qui aiment ce style, c’est du grand art. Retouches Dorénavant, on retrouve des délimiteurs latéraux intégrés aux passages de roue. La Z4 chausse également de nouvelles jantes. De plus, une ligne scapulaire s’étire jusqu’au bouclier avant où l’on retrouve une prise d’air plus large intégrant des antibrouillards allongés horizontalement. L’avant se distingue aussi en décrivant un V marquant. Ce n’est pas tout. Les projecteurs intègrent, de série, des clignotants sous verre blanc et cerclés de guide-lumière en version à xénon. Les naseaux ont également été redessinés. Derrière aussi À l’arrière, la Z4 s’offre une dominante horizontale pour un effet jugé encore plus tridimensionnel par BMW. Les nouveaux optiques arrière ont été modifiés dans leur ligne inférieure avec des guide-lumière horizontaux et un intérieur différent. De plus, le bouclier arrière est doté d’une deuxième lèvre aérodynamique. La version 3.0si profite d’embouts d’échappement plus volumineux et chromés. Enfin, le catalogue se garnit de nouvelles teintes métallisées. Cockpit L’intérieur garde son cachet bavarois. Les améliorations sont plus subtiles comme de nouvelles baguettes décoratives en aluminium à polissage longitudinal ou cirrus ainsi qu’en loupe de peuplier foncé. On voit aussi apparaître des commandes de climatisation et de sorties d’air traitées par galvanisation. Moteurs Mais les principaux changements sont sous le capot. On retrouve un nouveau 4 cylindres 2.0 de 150 chevaux. Un bloc qui permet de découvrir la Z4 et les premières sensations en roadster. Les pilotes plus exigeants apprécieront davantage le six cylindres de conception entièrement nouvelle. Il est décliné en deux versions. Sur la BMW Z4 2.5i qui se substitue au roadster Z4 2.2i, il débite 177 ch. Et passe à 265 ch sur la version 3.0si. À chaque fois avec une boîte à six rapports. Mmmmm Et puis, il y a la Z4 M. La version ultime du roadster, destinée aux amateurs de sensations fortes. Il a un look typé et surtout un moteur de grande classe. Sa carte d’identité nous indique qu’il utilise un six cylindres de 3246 cm³ développant une de 343 ch à 7900 tr/min et un couple de 365 Nm à 4900 tr/min. Ce bloc peut monter jusqu’à un régime maxi de 8000 tr/min. Son rapport poids/puissance est très alléchant : 4,1 kg/ch. Rien d’étonnant alors de voir le roadster Z4 M abattre le zéro à 100 km/h en cinq secondes. Pour la reprise de 80 à 120 km/h en quatrième, il se contente également de 5,0 secondes. La vitesse maximale est bridée par voie électronique à 250 km/h. © Olivier Duquesne

Source : BMW