Nous avons eu la chance d’assister à la présentation du Toyota C-HR+ et donc de le découvrir en chair et en os. Voici tout ce qu’il faut savoir à son sujet !
Le Toyota C-HR+ affiche certes une ligne de SUV coupé semblable à celle des C-HR hybride et hybride rechargeable, mais son look est davantage proche de ceux des Urban Cruiser et bZ4X, tout particulièrement depuis le facelift de ce dernier. Les trois SUV électriques ont d'ailleurs l'apparence d'une véritable famille dont le C-HR+ serait le cadet. Il mesure en effet 4,52 m de long, soit 23,5 cm de plus que l'Urban Cruiser, mais 17 cm de moins que le bZ4X. Si cette différence de taille se remarque à l'extérieur, elle se ressent davantage à l'intérieur, tout particulièrement lorsqu'on prend place à l'arrière.



La facilité d’utilisation avant tout
À l'intérieur, le Toyota C-HR+ profite d'une planche de bord parfaitement identique à celle de son grand frère récemment mis à jour. À moins que ce ne soit l'inverse ? Toujours est-il que l'on y retrouve un petit combiné d'instruments digital et un petit volant, mais un grand écran central de 14 pouces. Ce dernier fonctionne sous la dernière génération du système d'infodivertissement de la marque nippone. Il affiche un design (trop ?) simple, mais est ô combien facile à prendre en main et à utiliser. On apprécie également la présence non pas d'un, mais de deux chargeurs à induction situés en hauteur sur la console centrale, ainsi que les trois boutons rotatifs permettant de régler le volume et la température de la climatisation. Quant aux matériaux qui composent l'habitacle du C-HR+, ils ne sont certes pas nobles, mais sont en revanche de bonne qualité. L'ensemble est également bien assemblé. Aucun doute qu'il vieillira bien, aussi bien que n'importe quelle autre Toyota.



Pour 4 adultes et 416 l de bagages
Le Toyota C-HR+ repose sur un empattement de 2,75 m, soit 5 cm de plus que son petit frère, mais 10 cm de moins que son grand frère et ça se sent, tout particulièrement à la seconde rangée. Les genoux des passagers arrière ne touchent pas les sièges avant, mais l'on ne dispose tout de même pas du même espace que dans le bZ4X. Aucun problème non plus au niveau de la garde au toit malgré sa ligne de SUV coupé. Quatre adultes de taille moyenne peuvent sans problème prendre place à bord. Son coffre se situe également entre ceux de ses deux frères avec un volume de 416 l, qui est plus de 100 l plus grand que celui de l'Urban Cruiser, mais 36 l plus petit que celui du bZ4X, du moins avec toutes les assises relevées. Malheureusement, comme le reste de la famille électrique de Toyota, le C-HR+ ne dispose pas de frunk. Dommage…


Jusqu’à 600 km d’autonomie
En termes de motorisations, le C-HR+ voit sa puissance évoluer entre 123 kW (167 ch) et 252 kW (343 ch). Autrement dit, s'il ne devrait jamais se traîner, il ne devrait pas non plus s'agir du SUV électrique le plus dynamique, à l'image de son 0 à 100 km/h abattu en un minimum de 5,2 s. Quant à son autonomie maximale, elle devrait flirter, voire dépasser, les 600 km une fois équipé de sa « grosse » batterie de 77 kWh et de son unique moteur avant de 165 kW (224 ch). À noter que Toyota proposera également une batterie de 57,7 kWh en entrée de gamme.

Une puissance de charge maximale de 150 kW et une commercialisation fin 2025
Une fois sur la réserve, le Toyota C-HR+ pourra compter sur une puissance de charge en courant alternatif de 11 kW de série et de 22 kW en option pour faire le plein d’ions. En courant continu, le SUV nippon pourra encaisser jusqu’à 150 kW. Malheureusement, Toyota n’a pas encore précisé combien de temps lui sera nécessaire pour passer de 10 à 80 % de niveau de batterie. On suppose tout de même qu’il sera capable de le faire en plus ou moins 30 min. Il reste maintenant à connaître les prix de ce nouveau C-HR+ dont la commercialisation est prévue pour la fin de l'année 2025. Seuls ces derniers permettront de déterminer si le C-HR+ sera véritablement compétitif.