Design La Yaris, même dans cette version TS, reste une mignonne petite voiture, toute en rondeur, qui semble sourire aux passants. Cette définition sportive la rend juste plus dynamique, avec sa sortie d’échappement chromée, ses jupes latérales, son becquet, ses jantes alliage en 17 pouces et ses sigles TS. Moteur Alors que la concurrence fait appel à des 1.6 essence délivrant environ 125 chevaux à des régimes assez élevés, la Yaris se rabat sur un 1.8 (essence toujours) et fournissant quelque 133 chevaux à 6.000 tr/min. La cylindrée plus confortable rend cette Yaris infiniment plus souple que ses rivales. Inutile de grimper haut dans les tours, même si elle y va très volontiers dans un grondement évocateur, cette mécanique enroule en souplesse dès les plus bas régimes. Une caractéristique qui permet à cette Yaris de tourner sur des rapports relativement longs pour la catégorie, sans que cela nuise à l’agrément ou aux performances. Le couple important pour la catégorie (173 Nm) rend cette Yaris nettement plus agréable à vivre sur autoroute que ses rivales. Silencieux à régime stabilisé, cette mécanique ne se fait entendre qu’en accélération. Le grondement nerveux qui s’en échappe donne alors envie de retenter l’expérience, ce qui n’est pas très positif pour la consommation et… le permis ! En moyenne, il faudra tabler sur 8,5 litres de super aux cent kilomètres. Une valeur qui peut s’envoler et tourner autour de 10 litres en ville ou en conduite sportive. La boîte à 5 rapports qui y est accolée est bien étagée, et la commande agréable. Tenue de route Posée sur des trains roulants revus pour cette version, la Yaris est vive, efficace mais sait rester sûre. Abaissée de 8mm, elle offre des réaction saines mais attention sur le mouillé ! Avec ses jantes larges, la petite glisse ! Au conducteur de doser donc, surtout que l’ESP (VSC en Toyota dans le texte) est assez tolérant… Amusante à manier dynamiquement, la Yaris prend un peu trop de roulis à notre goût, les suspensions ne freinant pas suffisamment les mouvements de caisse. La direction est directe et précise mais manque peut-être un peu de consistance dans les moments « chaud ». Le freinage est efficace, progressif et semble endurant. Confort C’est ici que l’on voit une très nette différence entre cette Yaris TS et ses rivales nettement plus typées sportives. Bien plus silencieuse que celles-ci, elle offre qui plus est, des suspensions tolérantes filtrant bien les aspérités. Evidemment, cela reste ferme, mais pas dur… Une nuance qui fait toute la différence. L’ergonomie est bonne, toutes les commandes tombant logiquement sous la main. Voilà un point qui participe au confort voire à la sécurité active. L’habitabilité reste quand même assez restreinte, surtout à l’arrière où caser des adultes ne se fera pas sans problème… Le coffre, à deux étages, paraît étriqué. Enfin, pour une voiture à la définition sportive, la position de conduite est trop haute. Equipements et tarifs Vendue à 18.380 €, soit près de 2.000 € de plus qu’une Suzuki Swift Sport, cette Yaris fait payer au prix fort sa définition plus sportive. Heureusement, l’équipement est assez fourni : jantes alliage de 17 pouces, climatisation automatique, radio MP3, contrôle de stabilité, antipatinage, volant multifonction,… une liste assez fournie, en somme ! Il reste la sempiternelle peinture métallisée en option, à 300 €. La note n’en reste pas moins difficile à digérer… Conclusion Tout est une question de vocabulaire. Si vous espérez trouver dans cette Yaris TS la petite sportive endiablée qui vous fera vibrer, il vaudra mieux passer votre chemin. En revanche, cette Toyota définit un genre nouveau, celui des petites citadines GT, qui peuvent voyager loin et rapidement sans trop martyriser les occupants. Mais pourquoi diable la proposer à un prix si élevé ?