À l’occasion d’un long trajet, nous avons pris le volant de la V90, le plus grand break Volvo, dans sa variante T6 hybride rechargeable. De quoi rappeler que si le constructeur automobile suédois s’était engagé à passer à une gamme 100% électrique pour 2030, la marque a récemment mis de l’eau dans son vin face à la réalité du marché et compte désormais conserver des variantes hybrides et plug-in hybrides à son catalogue. De fait, les motorisations hybrides rechargeables cumulent les qualités à condition d’être bien utilisées. 

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Récente batterie

Apparue sur le marché il y a plus de huit ans maintenant, la V90 n’est pourtant pas oubliée par Volvo. Pour preuve, en 2022, la V90 ainsi que les autres modèles des gammes 60 et 90 ont reçu de nouvelles batteries pour leurs versions hybrides rechargeables. Grâce à une troisième couche de cellules, la capacité de la batterie est ainsi montée à 18,8 kWh. De quoi permettre une autonomie pouvant atteindre les 87 km. Certes, certaines concurrentes germaniques font encore mieux mais cela permet toutefois de réaliser les trajets domicile/travail sans consommer une seule goutte d’essence dans de nombreux cas.

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900 km d’autonomie

Et ensuite, une fois la batterie vide ? Si l’on ne dispose pas de prise à disposition, on peut alors compter sur le réservoir d’essence pour partir pour un long trajet facilement. C’est justement ce que nous avons prévu avec un trip entre Bruxelles et Paris aller-retour. Bonne nouvelle, la Volvo V90 T6 annonce une généreuse autonomie de plus de 900 km au départ : 76 km en tout électrique et 850 km en essence. C’est que la V90 peut compter sur un grand réservoir de 60 litres en plus de sa batterie pour soigner son autonomie.

Priorité à l’électrique

Au démarrage, la Volvo V90 T6 privilégie toujours l’utilisation du moteur électrique même en mode hybride. C’est l’idéal pour minimiser ses émissions de CO2 lors des trajets du quotidien mais pour ce long trajet, il vaut mieux opter pour une autre approche. Dans les menus de l’écran central, on choisit donc la fonction permettant de conserver l’autonomie électrique pour plus tard. Le but : rouler plutôt à l’essence sur autoroute et repasser sur le mode électrique quand on sera arrivés à Paris afin de limiter la pollution dans un environnement urbain. Étant donné que la V90 active le plus possible son mode électrique, il faudra toutefois veiller à bien re-sélectionner cette option après chaque pause sous peine de voir l’autonomie en tout électrique diminuer trop vite.

Mission réussie

Après environ 300 km de route, nous sommes donc arrivés à Paris avec une belle autonomie électrique restante permettant de sillonner la ville et sa banlieue sans émettre la moindre émission de CO2. Mission réussie donc. Mais qu’en est-il de la consommation d’essence quand la batterie est vide ensuite ? Que ce soit sur autoroute ou dans les environs de Bruxelles au retour, la V90 a toujours consommé entre 8,0 et 8,5 l/100 km. Une valeur pas particulièrement faible mais qui rapportée au poids, à la transmission intégrale et à la longueur de ce grand break chargé avec enfants et bagages paraît tout de même raisonnable. Il n’y a finalement qu’en ville et batterie vide que la consommation a dépassé les 10 l/100 km. Mais il suffit alors de recharger pour repartir pour un tour sans consommer une goutte d’essence.

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