Toujours à 12.000 kilomètres du pays de la frite, Vroom en profite pour vous donner des petites nouvelles du pays du soleil levant ! Tokyo, c’est une ville de plus de 13 millions d’habitants dans le centre. Rajoutez l’agglomération et on grimpe à près de 40 millions ! Alors, la circulation, on l’imagine vite cauchemardesque… Et pourtant…

Pas de bras, pas de chocolat…

Sur la tranche d’âge des 25/30 ans, un Tokyoïte sur trois n’a pas son permis de conduire. La raison ? A Tokyo, si l’habitant ne peut prouver qu’il possède un emplacement de parking, il ne peut acheter de voiture ! C’est aussi simple que cela. Ou alors, il devra se rabattre sur une « Kei Car », une catégorie de voiture dont la longueur est limitée à 3,4 m, la largeur à 1,48 m, la cylindrée à 660 cm³ et la puissance à 64 chevaux. Résultat : les taxis pullulent, le service de transports en commun (et en particulier le métro) est extrêmement performant et développé, et très rares sont les rues comptant des véhicules garés. La circulation est fluide et, bien sûr, aux heures de pointe, ça bouchonne toujours, mais pas dans des conditions dramatiques comme dans une certaine capitale européenne…

Circulation en étages…

Constatant la densité du parc automobile, le gouvernement a pris une décision originale, peu esthétique, mais efficace. Des ponts ont été construits à tire larigot, survolant la ville et surplombant parfois d’autres ponts historiques. Le panorama en est tout chamboulé, les perspectives aussi, mais la circulation est désengorgée. A certains endroits, on compte jusqu’à trois niveaux de routes ! Voilà qui permet de tenir les camions loin des piétons…