François Piette

21 FÉV 2013

Nostalgie, quand tu nous tiens !

La nostalgie est dans l’air du temps ! Après nous avoir charmés avec son évocation plutôt sportive de la Coccinelle, VW revient à la charge en lui tronçonnant le toit ! La variante cabriolet de la Beetle arrivera au printemps en concessions. Premières impressions…

Depuis… 1949 !

En matière de Cox’ Cabriolet, VW connaît son affaire. Le premier modèle fût mis en production en… 1949 ! Et sa carrière s’étala jusqu’en 1979, après quelque 330.000 exemplaires écoulés. En 2002, la New Beetle évoque irrésistiblement son ancêtre et fait chavirer de nombreux cœurs. Onze ans plus tard, rebelote, et la Beetle Cabriolet pointe le bout de son nez, mais sous une allure plus sportive, cette fois ! Quant aux dessous, on retrouve l’ancienne plateforme du groupe, celle de la Golf VI.

Et de trois !

L’arrivée de la Golf Cabriolet a fait naître une série de rumeurs quant à la probable disparition de l’Eos. VW rejette ces supputations d’un revers de la main et nous présente même un troisième élément, à savoir un cabriolet d’entrée de gamme : la Beetle Cabriolet. Et la nostalgie est évidemment de mise, avec une ligne délicieusement néo-rétro de 4,28 m de long et une capote repliée à l’ancienne, à savoir en sac-à-dos !

Capote souple !

La capote souple fait son grand retour ! Et on comprend pourquoi : elle est plus légère, moins encombrante et plus rapide qu’un toit en dur… Mais dans le cas présent, sa raison d’être est surtout historique. Pourtant, depuis la lourde capote aux arceaux des années 50, le couvre-chef a bien évolué. Il est aujourd’hui entièrement électrique, se manipule en 9,5 secondes et peut être actionné jusque 50 km/h.

Arceaux secrets

A bord, la Beetle Cabriolet peut accueillir sans trop de soucis quatre personnes. A l’arrière, l’habitabilité n’est pas démesurée, mais deux adultes de taille moyenne pourront s’y tenir plus ou moins confortablement. Pour les protéger en cas de tonneaux, VW a dissimulé deux arceaux derrière les places arrière et qui jaillissent dès que le véhicule se retourne.

105 à 200 chevaux

Du côté de la cavalerie, la Beetle reprend sans surprises les mécaniques se trouvant sur les étagères du groupe, depuis le 1.2 TSI de 105 chevaux au 2.0 TSI de 200 chevaux, en passant par les TDI 1.6 (105 chevaux) et 2.0 (140 chevaux). Le plus petit diesel annonce une consommation de 4,5 l/100 km.

Suggestive…

Avant d’en prendre le volant, faisons d’abord le tour. Histoire de titiller l’âme des nostalgiques, VW a prévu trois séries spéciales, rappelant à chaque fois, une des décennies des Trente Glorieuses. Le visage souriant, les ailes démarquées, les longues portes, pas de doute, l’esprit Cox’ est bien présent ! Mais le moteur prend désormais place à l’avant et à l’arrière, la malle s’ouvre sur une entrée étriquée.

Qualité VW ?

Dans l’habitacle, on est surpris par les possibilités de couleurs chatoyantes de la planche de bord. Les cadrans ronds, la batterie de trois compteurs perchés au sommet (option), le rappel de la couleur extérieure sur les portes et la planche de bord, tout cela fait très rétro ! Enfin, une Allemande rigolote ! Oui, mais à y regarder de plus près et on note une qualité de finition assez moyenne, très éloignée des standards de la nouvelle Golf. Pas de plastique moussé au programme… Côté technologie, même refrain, avec un système multimédia repris de la Golf VI et aujourd’hui, un peu daté.

Conserver son brushing !

Nice, ses routes sinueuses et son soleil ! Bref, des conditions idéales pour essayer un cabriolet, d’autant que celui-ci, avec son pare-brise assez vertical, permet de profiter pleinement de la conduite décapotée. Nettement plus que dans une Golf Cabriolet ou une Eos, par exemple. Côté remous, le filet pare-vent est indispensable pour maintenir une conversation et… une coiffure jusque 120 km/h, environ.

Vive l’essence !

Un cabriolet ne se destinant naturellement pas à la conduite volant entre les dents, le 1.6 TDI et surtout, le 1.2 TSI apparaissent largement suffisants à la tâche. Pour la balade cheveux au vent, n’allez pas plus loin ! Si les reprises vous semblent malgré tout, trop molles et que vous fréquentez assidument les grands axes, le 2.0 TDI apporte un couple nettement supérieur. Bon à savoir, les deux diesels restent discrets à l’oreille… Sauf lorsque l’envie vous prend de baisser les vitres dans une rue encaissée : ça sonne comme un tracteur !

Côté comportement routier, la Beetle respecte l’esprit maison, avec une tenue de route saine et assez efficace, doublée d’une direction bien calibrée et précise. L’ablation du toit ne perturbe en rien la stabilité et le confort reste de bon niveau.

Tarifs

Les pris démarrent à 21.600 € pour le 1.2 TSI et à 23.580 € pour le 1.6 TDI, et grimpent jusqu’à 30.030 € pour le 2.0 TSI de 200 chevaux à boîte DSG.

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