Depuis quelques années, Piaggio a prouvé le bien-fondé de la formule avec ses scooters à trois roues, plus stables et rassurants pour ceux que la pratique du deux roues effraie. Ce succès a donné des idées à d'autres marques qui se sont engouffrées dans le créneau comme Peugeot ou Quadra, qui a même tenté le scooter à quatre roues. Revers de la médaille, tous ces scooters se montrent lourds, encombrants et coûteux. Tous? Non, car Yamaha veut renouveler l'offre avec son petit Tricity, qui met l'accent sur la stabilité qu'apporte les deux roues avant, mais aussi sur l'agilité et la légèreté.
L'essieu avant, imaginé et breveté par Yamaha, comporte un parallélogramme léger qui permet au pilote d'incliner le Tricity de la même manière qu'un scooter à deux roues classique. Les pièces du parallélogramme sont reliées aux fourches et à la colonne de direction du châssis. Le train avant utilise une fourche télescopique cantilever spéciale, de type tandem, dotée de deux tubes distincts pour chaque roue. Les tubes arrière font office de guide, alors que les tubes de la fourche avant gèrent les fonctions d'amortissement, le système de suspension fonctionnant indépendamment sur chaque roue avant, Les roues avant reçoivent des pneus 90/80-14, la roue arrière chausse du 110/90-12. Le freinage couplé agit sur les trois disques au moyen du levier de frein avant.
Le moteur, un nouveau monocylindres 125 cc, est refroidi par eau et alimenté par un système d'injection d'essence. Le poids de 152 kg tous pleins faits est réparti à 50/50 entre le train avant et la roue arrière.
Disponible dès cet été en quatre couleurs (rouge, gris, noir et blanc) à un prix inférieur à 4.000 €, le Yamaha Tricity devrait assez vite se faire une belle place au soleil dans les villes encombrées!