Présentée à un public trié sur le volet en septembre 2009, la Galibier fît grand bruit. A l’instar de la Royale de 1927, cette Bugatti devait en effet redéfinir le marché des luxueuses limousines. Les commentaires les plus flatteurs ne manquèrent pas, alors que les caractéristiques techniques donnèrent le tournis, comme la Royale avant elle…

16 cylindres et un compresseur

Le moteur était pour sa part, repris de la Veyron. Mais parce qu’il agit ici sous une enveloppe différente et plus destinée au confort, les ingénieurs de Bugatti lui ont retiré ses 4 turbos pour les remplacer par un compresseur à deux étages. Ce colossal 16 cylindres de 8 litres conserve de beaux restes : on parle d’une puissance minimale de 800 chevaux !

Hybride

Bugatti évoque aussi la possibilité d’une motorisation hybride rechargeable optionnelle, qui porterait la puissance à 1.000 chevaux… Ainsi armée, les performances annoncées par la marque semblent réalistes pour ce paquebot de 5,37 m de long et lourd de 2,1 tonnes : 2,7 secondes au 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe approchant les 380 km/h !

Tranquillité d’esprit

La puissance colossale est transmise sur les 4 roues via une boîte automatique à double embrayage et huit rapports. Bugatti précise également que le W16 est capable de fonctionner tant à l’essence qu’à l’éthanol ! Enfin, du côté des trains roulants, la marque annonce avoir développé des suspensions spécifiques et des freins en céramique.

Hélas…

Le concept semble très abouti. Pourtant, dès le début, on a l’impression que la marque n’y croit pas vraiment. En effet, le concept n’est présent au Salon de Genève que durant la journée presse. Par la suite, la marque reste évasive à son sujet jusqu’à ce jour de 2014, où elle a finalement annoncé que la Galibier ne serait jamais commercialisée…