Depuis 1805, D'Ieteren danse au rythme des saisons. D'abord avec la construction d'autocars et plus tard de voitures, puis avec l'importation de voitures et de services connexes tels que le remplacement des vitres (en tant que propriétaire de Belron, la société mondiale au-dessus de Carglass, entre autres). À la suite du scandale du dieselgate, D'Ieteren mise aussi de plus en plus sur la mobilité comme perspective d'avenir. Et par mobilité, D’Ieteren entend un terme très large !

Entreprise high-tech

Il y a cinq ans, D'Ieteren a lancé Lab Box, une start-up qui développe des solutions de mobilité. L'un des exemples les plus connus d'entreprises qui se sont développées au sein de la structure de Lab Box est Poppy Mobility, un service de voitures et de trottinettes électriques partagées en free-floating que l’on peut trouver à Anvers, Bruxelles et Malines (et dans les aéroports de Zaventem, Charleroi et Anvers).

Poppy a été lancé en 2018, avec une application développée en interne, et revendique aujourd'hui 100.000 utilisateurs et une flotte de 700 voitures et 550 trottinettes. Il s'agit d'un exemple parmi d'autres des initiatives de Lab Box : on retrouve également une série d'applications liées à la mobilité, ainsi que d'autres initiatives telles que Moveasy.

EDI : leader du marché des solutions de recharge

Une autre réussite au sein du groupe D'Ieteren, et qui fait également partie de Lab Box, est EDI, soit Electric by D'Ieteren. L'entreprise est spécialisée dans les solutions de recharge pour les voitures électriques. Fondée il y a seulement deux ans, EDI est aujourd'hui le leader du marché en Belgique. "Nous sommes avant tout un installateur de bornes de recharge, avec une centaine d'employés dont 30 techniciens spécialisés et nos propres ingénieurs qui conçoivent des solutions pour faciliter l'installation des bornes. Nous proposons également une carte de recharge qui donne accès à un large réseau de bornes de recharge en Europe, mais ce n'est pas notre activité principale", déclare Nicolas Paris, directeur général d'EDI.

En 2021, la société a installé 5.000 bornes de recharge, et elle souhaite en ajouter 10.000 autres cette année. EDI veut ainsi égaler le nombre de bornes publiques disponibles en Belgique à la fin 2021. Le contexte fiscal favorable et le nombre croissant de voitures électriques devraient y contribuer. Nicolas Paris ajoute : "nos clients sont aussi bien des particuliers que des entreprises, et pas seulement ceux qui conduisent une voiture ou un utilitaire d'une des marques du groupe D'Ieteren. Nous avons évidemment une relation privilégiée avec les distributeurs de ces marques, mais nous effectuons des placements auprès de tous les types de clients."

Lucien

D’Ieteren ne se penche pas non plus que sur les seules solutions high-tech. De plus en plus de particuliers et d'entreprises intègrent le vélo dans leur quotidien, ce qui prend de l'ampleur compte tenu du prix élevé des carburants et des mesures fiscales favorables aux vélos dans le monde des entreprises. Ces dernières années, D'Ieteren a racheté un certain nombre de magasins de vélos à Anvers et à Bruxelles, qu'il réunit désormais sous le nom de "Lucien". Ce nom fait référence à Lucien D'Ieteren, connu pour avoir lancé une nouvelle activité pour l'entreprise familiale en 1931, en important des voitures.

Avec son réseau de magasins Lucien, D'Ieteren veut appliquer son expérience en matière de gestion de réseau, de marketing, de financement, de numérisation et de formation du personnel au secteur du vélo. Karl Lechat, directeur de Lucien : "notre activité vélo aura des magasins dédiés, principalement en ville car c'est là que se trouve la demande, avec des experts qui connaissent le métier. Nous voulons conseiller le client sur les solutions de financement, d'assurance, de maintenance et d'acquisition. Lucien sera toujours là pour ses clients afin qu'ils puissent profiter de leur vélo en toute tranquillité."

Une chose est sûre : quel que soit l'avenir de la mobilité dans notre pays, D'Ieteren veut être prêt.

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