C’est au salon de Paris de 1967, au mois d’octobre, que Ferrari présente sa troisième voiture familiale, à la configuration 2+2. Cette 365 GT 2+2 s’inscrit parfaitement dans la lignée des deux modèles précédents (250 GTE et 330 GT 2+2), tout en innovant sur certains points techniques.

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Au pinceau, on retrouve l’incontournable Pininfarina qui s’inspire de la glorieuse 500 Superfast du passé pour l’avant, et innove pour la partie postérieure avec un traitement insolite des feux arrière. Mais ce qui impressionne surtout, c’est la longueur de la chose : près de 5 mètres, ce qui lui valut le sobriquet de « Queen Mary » !

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Sous le capot, nous sommes en terrain connu. Le bon vieux V12 Colombo officie toujours. Poussé à 4,4 l de cylindrée et 320 ch, il distille une musique incomparable au travers d’une boîte 5 mécanique. Du côté du train arrière, en revanche, Ferrari surprend avec une suspension hydropneumatique garantissant un niveau constant.

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Facile à vivre et à conduire, avec sa direction assistée, son V12 plein de couple et son air conditionné, la 365 GT 2+2 reste boudée. Les 250.000 € réclamés par un exemplaire en bon état font petite figure par rapport aux montants atteints par les autres Ferrari de l’époque. Pourtant, si l’on considère le style intérieur et extérieur, ainsi que l’architecture moteur (simple arbre à cames par banc de cylindre) il s’agit de la dernière Ferrari classique. Une Ferrari rare qui plus est, avec environ 800 exemplaires produits…