Coincée entre la « NA », soit la première MX-5, devenue un mythe et une NC (l’avant-dernière génération) qui séduit principalement ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir la dernière MX-5 en date (baptisée ND, vous l’aurez deviné), la NB est peut-être le bon plan. Que faut-il savoir avant de craquer ?

1. C’est toujours ultra fun à conduire !

Certains puristes diront que la MX-5 NB n’est pas aussi ludique à conduire que la NA et ils auront peut-être raison. Mais soyons honnêtes : pour l’immense majorité des utilisateurs, la NB présente un agrément de conduite exceptionnel ! Avec une masse d’un peu plus d’une tonne, ce n’est pas la plus légère des MX-5, mais elle fait toujours figure de poids plume face à la production actuelle. Combinez à cela des roues arrière motrices, une boîte manuelle diabolique et des moteurs pétillants et vous obtenez la recette du bonheur !

2. Quel moteur ?

Vous aurez globalement le choix entre un 1,6 l de 110 ch et un 1,8 l de 140, puis 145 ch. Le premier est largement suffisant pour la balade et si vous trouvez sa sonorité trop timide, sachez que de nombreux équipementiers peuvent vous aider ! Le 1,8 l apporte du « coffre », des trains roulants revisités et surtout, un autobloquant : il est donc le moteur de prédilection pour les plus sportifs d’entre vous.

3. Increvable ? Quelques points d’attention tout de même…

Si la MX-5 profite d’une très enviable réputation en matière de fiabilité, elle n’est toutefois pas indestructible. Outre quelques petits problèmes électroniques sur les exemplaires les plus récents, traquez surtout et avant tout la rouille, notamment au niveau des bas de caisse. C’est le péché pas vraiment mignon de la MX-5 NB : agissez rapidement avant que la situation ne devienne catastrophique !

4. Combien ?



La cote varie suivant l’état, le kilométrage, la motorisation et les spécifications : les séries spéciales sont toujours un peu plus recherchées. Comptez dorénavant un minimum de 7.000 euros pour un exemplaire correct, ce qui prouve que la cote explose ! Dernier conseil : fuyez les exemplaires fortement « tunés » qui sont hélas, fort nombreux : les modifications n’ont pas toujours été réalisées dans les règles de l’art et… ne sont pas toujours légales.

5. Faire l’entretien vous-même ?

Oui, c’est parfaitement possible, moyennant quelques connaissances et un peu d’outillage. Toutes les pièces sont disponibles, notamment via des équipementiers spécialisés. A ce sujet, sachez tout de même que ces derniers sont souvent britanniques et que le Brexit a fortement compliqué les transactions !

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