Au nord du pays, le gouvernement flamand a développé un simulateur en ligne ainsi qu’une application. Tous deux se basent sur les caractéristiques environnementales du véhicule ainsi que son âge. Il suffit d’y entrer le numéro de châssis et le programme calcule les différents montants. Si vous ne le connaissez pas ou que vous vous renseignez sur un potentiel achat, pas de souci. En quelques étapes, vous arrivez au même résultat.
Un outil en Wallonie aussi
Actuellement, pour connaitre les montants des différentes taxes, le gouvernement wallon se base sur la cylindrée, la puissance et les émissions de votre moteur. La Febiac a également mis sur pied un simulateur en ligne. Assez simple d’utilisation, il ne l’est cependant pas autant que celui du gouvernement flamand. En plus, il risque de ne plus être d’actualité très longtemps.
Changements en approche !
À partir de septembre 2023 et jusqu’en 2026, la réglementation wallonne devrait progressivement évoluer. Le poids jouera désormais un rôle majeur ! On ne connait pas encore les montant exacts de la réforme, mais l’idée est simple : plus une voiture est lourde, plus il faudra payer ! Pour les véhicules électriques, fini aussi le tarif fixe. Mais ces derniers devraient bénéficier d’un rabais important de 74% alors que les hybrides rechargeables auront droit à une ristourne de 20%. Voici quelques exemples fournis par le ministre wallon de la Mobilité :
- Volkswagen Golf essence de 110 ch :
- TMC : de 123 € aujourd’hui à 102,8 € en 2023.
- TC : de 154,04 € aujourd’hui à 105 € en 2023.
- BMW Série 3 320dA :
- TMC : de 2478 € aujourd’hui à 2865 € en 2023.
- TC : 343,73 € aujourd’hui à 1280,3 € en 2023.
- Volvo XC40 B4 :
- TMC : de 2578 € aujourd’hui à 3190,20 € en 2023.
- TC : de 446,03 € aujourd’hui à 1418,70 € en 2023.
- Renault Zoé
- TMC : de 61,5 € aujourd’hui à 50 € en 2023.
- TC : de 85,27 € aujourd’hui à 68,3 € en 2023.
- Peugeot 2008 électrique.
- TMC : de 61,5 € aujourd’hui à 683,1 € en 2023.
- TC : de 85,27 € aujourd’hui à 351,9 € en 2023.
Ces tarifs concernent uniquement les nouvelles immatriculations sans effet rétroactif. Quant aux voitures commandées, mais ne pouvant être immatriculées avant le 1er septembre, le propriétaire pourra choisir le régime le plus avantageux. À noter que les prochaines élections auront lieu en 2024, soit en plein milieu de cette réforme…
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