Précédent
La première Ford Capri a été dévoilée au Salon de Bruxelles en 1969 et a donné naissance à trois générations de coupés fastback avant de disparaître en 1986. Aujourd’hui, si le nom Capri fait son retour dans la gamme Ford, ce nouveau modèle n’a plus grand-chose en commun avec son ancêtre. À l’image de la Ford Mustang Mach-e, la Capri de nouvelle génération dispose toujours d’un nom évocateur mais renonce aux motorisations thermiques. La nouvelle Capri n’est ainsi disponible qu’avec un moteur 100% électrique. Toutefois, cela ne rend pas cette nouvelle génération de Capri inintéressante pour autant, à l’image de ces 5 détails relevés au cours de notre essai.
1. Ses détails évocateurs
Les coupés ne font plus autant recette que dans le passé, voici pourquoi la Ford Capri prend donc l’apparence d’un SUV. Malgré tout, le constructeur à l’ovale bleu a tenu à rendre hommage à certains éléments stylistiques de la Capri du siècle passé. Si les formes générales sont plutôt éloignées, divers détails évoquent tout de même directement le petit coupé. C’est le cas du dessin arrondi de la custode arrière qui constitue une référence au modèle historique et qui est accompagné de montants D très massifs. À l’arrière, le bandeau noir traversant rappelle également le coupé des années 60 et 70, de même que la signature lumineuse en quatre éléments tant à l’arrière qu’à l’avant. On apprécie également quelques détails comme le nom Capri embossé dans le capot avant et représenté en 3D sous verre à l’arrière ou encore le volant spécifique.
2. Son origine Volkswagen
Hormis le volant avec une partie inférieure métallique perforée qui rend hommage à la première Capri, l’intérieur de ce nouveau modèle renvoie directement à l’univers automobile récent. Dans la tendance, il reprend ainsi un grand écran central et limite les boutons physiques au profit de commandes tactiles. Autre temps, autre mœurs. On s’amuse toutefois à retrouver de nombreux détails qui évoquent le partenariat de Ford avec Volkswagen pour créer cette nouvelle Capri. Le petit écran d’instrumentation numérique, la commande de boite ou encore le commodo de gauche et les commandes de lève-vitre (obligeant à passer par un deuxième bouton pour les vitres arrière) sont ainsi repris directement d’autres modèles Volkswagen ou Skoda.
3. Sa cachette secrète
Les designers de Ford ont tout de même eu les coudées franches pour le reste de l’habitacle du modèle. Ils en ont ainsi profité pour intégrer un très grand écran de 14,6 pouces au format portrait qui permet notamment d’avoir une bonne vision de la cartographie. Mais cet écran abrite surtout une cachette secrète qui se dévoile quand on le positionne plus verticalement. De quoi mettre de petites affaires à l’abri des regards dans un rangement verrouillé. Ford propose aussi une console centrale très vaste. Modulable grâce à divers éléments, elle permet d’accueillir six bouteilles d’eau d’un litre ou un ordinateur portable de 15 pouces.
4. Sa ligne favorisant la consommation
Comme le Ford Explorer avec lequel elle partage ses éléments techniques, la nouvelle Ford Capri est proposée en trois versions : batterie de 52 kWh pour 393 km d’autonomie et 170 chevaux, batterie de 77 kWh pour 627 km d’autonomie et 286 chevaux ou batterie de 79 kWh pour 340 chevaux et 592 km d’autonomie. Grâce à sa ligne de toit fuyante et plus aérodynamique, les valeurs d’autonomie sont ainsi supérieures à celles de l’Explorer, tout comme c’est le cas pour la VW ID.5 par rapport à la VW ID.4. Après une semaine d’essai de la version à l’autonomie la plus généreuse, il n’a toutefois pas été possible de s’approcher de ces valeurs théoriques. Les températures frôlant les 0 degré ont ainsi fait grimper les consommations et donc diminuer l’autonomie. Sur autoroute, l’ordinateur de bord affichait ainsi 24 kWh/100 km de moyenne mais une utilisation urbaine ou extra-urbaine a permis de réduire la consommation à environ 20 kWh/100 km, soit une autonomie réelle d’environ 400 km contre 627 km théoriques.
5. Son habitabilité
La Ford Capri a donc bien grandi depuis son apparition à la fin des années 60 et sa disparition dans les années 80. Elle est ainsi passée de 4,28 mètres à 4,63 mètres de longueur. Conservant tout de même une lunette arrière assez inclinée, on aurait pu craindre pour l’espace pour les passagers arrière. L’habitabilité s’avère toutefois généreuse avec assez d’espace au niveau de la tête et un espace au genoux assez généreux. Comme d’habitude, le passager central est toutefois oublié avec une place plus étroite et moins confortable. Enfin, au niveau du coffre, la Capri se montre également généreuse avec un volume évoluant de 572 litres à 1.510 litres quand on rabat la banquette 1/3 – 2/3.
