Le problème est particulièrement aigu à Bruxelles et en Wallonie. C'est le cas pour respectivement 20 et 17 % des conducteurs âgés de 18 à 34 ans. En Flandre, la situation est meilleure : 7 % des jeunes conducteurs admettent prendre parfois le volant sous l'influence de drogues. Parmi tous les conducteurs, 5 % annoncent conduire sous l'influence de drogues chaque mois, contre 7 % pour l'alcool. Par conséquent, les drogues menacent de devenir un problème de sécurité routière aussi grave que l'alcool.

Tests de salive

Le ministre de la Mobilité, François Bellot, qui a présenté les chiffres, a exprimé lundi l'espoir que la police puisse rapidement et largement utiliser l'analyse de la salive. Selon le ministre de la Justice Koen Geens, la police pourrait utiliser des tests de salive sans test sanguin, pour la première fois ce printemps. Aujourd'hui, un test de salive pour détecter des drogues, doit toujours être accompagné d'un échantillon de sang prélevé par un médecin, ce qui ralentit et complique la procédure. Le ministre Geens souligne que le nombre de tests de salive augmente chaque année.

Téléphone portable au volant

Parmi les autres comportements à risque confessés, mentionnons l'utilisation des médias sociaux au volant (9 %) et la prise de photos au volant à l'aide d'un téléphone mobile (6 %).