Après trois podiums lors des dernières épreuves en date du Belgian GT Championship, NGT Racing a décroché une magnifique victoire dans le cadre des 24 Hours of Zolder, avec le champion Belcar en titre Bart Couwberghs, mais aussi Ruben Maes, Heinz Bonnaerens et Ward Sluys. Ce succès tombe à point nommé, dès lors qu'il s'agissait de l'épreuve phare du championnat, la plus dure de la saison...
NGT a abordé ces 24 Heures de Zolder de manière très tactique. La position sur la grille de départ n'a jamais constitué une priorité, ce qui explique le 7ème meilleur temps à l'issue des qualifications. Ruben Maes a pris le départ, laissant filer la concurrence, afin de déjà préserver la mécanique. C'est seulement au cœur de la nuit que le rythme a quelque peu augmenté, via un double relais de Couwberghs, afin de faire la jonction avec le groupe de tête.
"Nous avons tout préparé dans les moindres détails", explique, ravi, le team-manager Marc Maton. "A l'issue des essais, nous avons changé l'embrayage, la boîte de vitesses, et la suspension. La transmission constituait en fait un grand point d'interrogation. En conséquence, les pilotes ont adopté un rythme qui a permis de l'épargner au maximum. Ce n'était pas toujours simple, certes, mais cette stratégie a parfaitement fonctionné. L'ensemble du team, qui était composé pour l'occasion de 25 personnes veillant à ce que tout se déroule de manière idéale, a parfaitement travaillé. Au total, nous n'avons passé que 22'50" dans la pitlane. De toutes les voitures de la Division 1, c'est notre Porsche qui a perdu le moins de temps. Ce qui souligne une fois de plus la manière dont nous avons préparé l'événement."
Outre l'ensemble du team NGT, les pilotes étaient bien sûr sur un nuage après cette retentissante victoire. Pour Ruben Maes, ce succès avait d'ailleurs une saveur particulière, dans la mesure où son père Rudy a lui aussi remporté les 24 Heures de Zolder il y a tout juste 15 ans...
Bart Couwberghs: “Je m'attendais à ce qu'une Porsche remporte la victoire, et j'espérais que ce soit la nôtre. Nous avons abordé les choses de manière intelligente, prenant bien soin à ne rien précipiter. Il nous a juste fallu hausser quelque peu le rythme pendant la nuit, afin de ne pas laisser augmenter l'écart qui nous séparait des leaders. Vraiment, c'est la stratégie qui a fait la différence..." Quant au duo d'Aalst, composé de Ward Sluys et "Heinz", il ne réalisait pas encore ce qui arrivait après l'arrivée. "Cela s'est déroulé comme dans un rêve", commentaient de concert Ward et Heinz, qui ont collaboré avec NGT à plusieurs reprises par le passé. "La Cup S se pilote différemment de la Supercup que nous avons utilisée avant. Elle demande d'être menée à la limite. Lorsque vous décidez de baisser le rythme, elle devient plus compliquée à maîtriser. On s'en est accommodé. Cette victoire, au moins, personne ne nous le reprendra plus !"
Au championnat, le duo Maes-Couwberghs réalise bien sûr une bonne affaire. Le barème des points était doublé lors des 24 Heures, avec une distribution d'unités après 6 heures (25%), 12 heures (25%) et à l'arrivée (50%). L'équipe NGT a enregistré des 4ème et 2ème rangs dans les classements intermédiaires, ce qui lui a permis d'engranger de précieux points. Avant de toucher l'intégralité de la mise au baisser du drapeau à damier. Conséquence : NGT Racing passe de la 4ème à la 3ème place en Division 1, pointant respectivement à 2,5 et 3,5 points des autres pilotes Porsche Soulet/Franchi et de la Ferrari F430 de Bouvy/Coens. Avec deux meetings – et trois courses – qui doivent encore être disputés, pas moins de 30 points seront encore mis en jeu. Le championnat peut donc encore partir dans toutes les directions...