1. Quelle voiture choisir ?

C’est bien connu, l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin ! Et pour les voitures d’occasion, cela pourrait bien se vérifier… Votre partenaire cherche une Golf et vous aimeriez un Boxster pour les beaux jours ? Le marché allemand déborde de propositions ! Toutefois, sachez que les versions, les équipements et parfois même, les motorisations diffèrent des nôtres. Mieux vaut y jeter un œil ! Si vous achetez hors Europe, ça se complique un peu, car il y a de fortes chances que le véhicule doive être adapté à notre réglementation, notamment s’il vient des Etats-Unis.

2. La TVA

C’est dans le cas d’une voiture neuve achetée à l’étranger que les démarches administratives sont les plus importantes : après avoir acheté le véhicule hors TVA, il vous faudra payer la TVA belge de 21 % à la douane. Faites le calcul et voyez si cela vaut le coup ! Dans le cas des véhicules d’occasion, il faut distinguer l’achat à un particulier (pas de TVA), à celui à un professionnel (TVA incluse).

3. La garantie

Bonne nouvelle : si vous achetez un véhicule en Union européenne, la garantie est due ! Mais évidemment, en cas de souci, il est préférable de maitriser la langue d’origine et d’être paré à retourner le véhicule chez le vendeur. Hors Union européenne, point de salut…

4. Le contrat et les papiers

Ça y est, vous vous êtes décidé, vous signez ! Et justement, à ce sujet, sachez ce que vous signez : le contrat de vente, s’il est rédigé dans une langue étrangère, peut vous paraître fort obscur. N’hésitez pas à voyager avec quelqu’un qui maitrise la langue ou à demander une traduction du contrat. Ce dernier doit stipuler toutes les spécifications du véhicule, y compris son numéro de châssis. En outre, votre pochette doit comporter : la facture, le certificat européen de conformité (si véhicule acheté en UE), le certificat d’immatriculation original, l’éventuelle garantie et le carnet d’entretien.

Cela peut paraître rébarbatif, mais vérifiez bien la concordance de tous les données, notamment entre le numéro de châssis frappé sur la voiture et celui indiqué sur la carte grise et le certificat d’immatriculation. Les erreurs (notamment en Grande-Bretagne) sont courantes ! Enfin, sachez également qu’avant 1999, le certificat de conformité européen n’était pas obligatoire. Si celui-ci est absent, renseignez-vous auprès de l’importateur belge (certains constructeurs en délivraient déjà au milieu des années 90). En cas de réponse négative, bon courage, il faudra procéder à une « procédure de conformité » auprès du contrôle technique…

5. Ramener la voiture en Belgique

Le moyen le plus simple et le plus sûr, c’est encore la remorque. Il existe d’autres possibilités comme celle d’utiliser des plaques provisoires du pays d’origine de la voiture, mais ces dernières ne sont pas toujours autorisées à traverser la frontière et en cas de contrôle, les choses peuvent rapidement se compliquer, même si tout paraît en ordre à première vue.

6. Dédouaner le véhicule

Ça y est, la monture de vos rêves est chez vous. Reste à l’immatriculer ! Mais pour y arriver, il faut d’abord dédouaner votre véhicule en vous présentant (avec les papiers du véhicule) au bureau de douane belge de votre choix. N’oubliez pas qu’en cas de véhicule neuf, il vous faudra remplir une déclaration de TVA spécifique. Note importante : si votre véhicule a moins de 6 mois ou s’il affiche maximum 6.000 km, il sera considéré comme neuf.

Si votre véhicule provient d’un pays hors Union européenne, vous devrez le déclarer au premier bureau de douane que vous rencontrez, même si ce dernier n’est pas en Belgique ! Dans ce dernier cas, il vous sera possible de choisir sur place de remplir les autres formalités d'importation au même endroit ou en Belgique. Pour en savoir plus sur ce cas spécifique, cliquez ici.

7. Contrôle technique

Si votre véhicule est une seconde main, il faudra forcément passer par le contrôle technique pour un contrôle « occasion ». Si jadis, une plaque « garage » ou une remorque étaient quasi indispensables pour s’y rendre, il est aujourd’hui possible d’utiliser d’autres plaques, pour autant que l’assureur soit averti et que les papiers concordent.

Deux remarques : la première concerne les véhicule originaires de Grande-Bretagne, dont les phares doivent être remplacés pour éclairer le « bon » côté de la chaussée. La deuxième concerne les voitures provenant d’un pays hors Europe et les utilitaires : il faudra procéder vous-même au démontage des disques de frein. Si vos talents ne vont pas si loin, faites-vous accompagner d’un mécanicien !