Le bilan des décès s'est dégradé, notamment en Wallonie : 59 décès, soit près d'un tiers de plus qu'au premier trimestre de l'année dernière. Le nombre de décès était aussi élevé en Wallonie qu'en Flandre (59 également, soit un de plus qu'au début 2018), bien que le nombre d'accidents corporels en Wallonie ait diminué de moitié par rapport au premier trimestre de l'année dernière. Dans la région bruxelloise, 3 décès ont été enregistrés, contre 4 au premier trimestre 2018. Le nombre total de tués sur la route (+13 %) a également beaucoup plus augmenté que le nombre d'accidents corporels (+2,3 %, à 8.494) et le nombre de blessés (+1,6 %, à 10.622).

Plus d'accidents avec les deux roues

Vias a également observé une augmentation notable du nombre d'accidents impliquant des deux-roues : 20 % d'accidents impliquant des cyclistes en plus, 10 % d'accidents impliquant des cyclomoteurs en plus et 7 % d'accidents impliquant des motos en plus. Rien qu'en Wallonie, 134 accidents corporels impliquant des cyclistes ont été enregistrés, soit plus de 50 % de plus qu'au cours des trois premiers mois de l'année dernière. Plus de cyclistes sont morts dans la circulation en Wallonie (7) qu'en Flandre (5), où il y a encore beaucoup plus de cyclistes.

Accidents durant le week-end et jeunes conducteurs

Le nombre d'accidents mortels durant les nuits de week-end a également connu une forte augmentation : de 7 à 20, alors que le nombre d'accidents impliquant de jeunes conducteurs (18-24 ans), n'a jamais été aussi bas. Enfin une bonne nouvelle ! Le nombre de tués dans ces accidents a légèrement augmenté, passant de 14 à 17.

Chiffres provisoires

L'Institut de la sécurité routière souligne que les chiffres ne concernent que trois mois et qu'ils doivent donc être traités avec prudence. Il reste à voir si ces tendances seront confirmées dans les mois à venir.

Continuer les effort

Le prochain gouvernement flamand devra intensifier ses efforts pour réduire encore le nombre de tués sur les routes flamandes. C'est ce que dit le ministre flamand démissionnaire de la Mobilité, Ben Weyts (N-VA). "Il est clair qu'en termes de sécurité routière, nous avons récolté le fruit de nos travaux en Flandre. Mais il y a encore des efforts à fournir pour réduire le nombre de morts", poursuit Ben Weyts. "Le prochain gouvernement flamand devra poursuivre une politique de sécurité routière rigoureuse."

En ce qui concerne la Flandre, le ministre voit un point positif dans la diminution du nombre de victimes mortelles à vélo. D'autre part, il qualifie la situation en Wallonie d'"inquiétante". En Wallonie aussi, il y a eu 59 morts sur la route au premier trimestre, mais cela signifie une augmentation de près d'un tiers par rapport à la même période l'année dernière.